Sommet de l'Élevage
Hollande fait de l’élevage un investissement d’avenir
Au Sommet de l’élevage, le président de la République a annoncé, le 2 octobre, les choix de la France dans le cadre de la mise en œuvre de la PAC. Des choix « pro élevage ».
Dans une grande Halle surchauffée par la chaleur extérieure et la foule venue en masse en ce premier jour de Sommet, le président de la République, accompagné des ministres de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et du Commerce, s’est livré à un véritable marathon, mercredi dernier. Un peu chahuté dans le Hall bovins lait, par une poignée d’éleveurs et de visiteurs, François Hollande aura finalement clôturé sa visite par une série d’annonces favorables à l’économie de l’élevage, dans le cadre de la mise en œuvre de la PAC. Retour sur une après-midi pas comme les autres. Attendu par une nuée de journalistes, pas moins de 90 avaient été accrédités pour suivre l’évènement, et par un nombre impressionnant d’élus politiques et professionnels, François Hollande est arrivé vers 14 h 30 au Sommet de l’élevage. Il a quitté les lieux aux alentours de 18 heures. Autant dire que le Chef de l’Etat n’a pas été avare d’échanges, de pauses sur un parcours de visites qui l’a mené du Hall 1, aux Hall bovins lait, en passant par le plateau d’expositions machinisme sans oublier le Hall bovins viande. Première escale sur le stand JA, où il a soufflé les bougies des quarante ans de la DJA, puis direction la FNSEA, où le président de la FRSEA Massif central, Jacques Chazalet, lui a remis les appels de Tulle.
Comme un clin d’œil au rendez-vous corrézien, qui s’est tenu le 20 septembre dernier et qui a rassemblé 350 personnes.
« Vous ne m’aviez pas invité à Tulle, alors je viens à Cournon », a lancé en guise d’introduction le Chef de l’Etat avec un brin d’humour. Il n’était certes pas à Tulle, mais force est de constater qu’il semble avoir reçu le message distillé par les professionnels.
De Tulle à Cournon
Après avoir exprimé à plusieurs reprises « son attachement à l’élevage », qu’il considère avant tout comme une « opportunité pour l’économie française », « un investissement d’avenir », François Hollande a expliqué en détail les choix de la France dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme de la PAC. D’abord, la part des aides couplées concernant l’élevage sera utilisée complètement, « les modalités de répartition seront modifiées au profit des volumes produits. Sur les ICHN, elles feront l’objet, dans leur globalité, d’une première revalorisation de l’ordre de 15 % à compter de 2014. Leur plafond sera rehaussé à 75 hectares. C’est 85 000 agriculteurs qui seront concernés. « En quarante ans, c’est la plus forte revalorisation jamais opérée, qui nous permettra d’atteindre en fin de période 1,1 milliard d’euros ». Les éleveurs à l’herbe, situés hors zone ICHN, devraient également bénéficier d’un soutien.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 11 octobre 2013.