Grand succès au salon international d’aviculture à Moulins !
L’exposition aura accueilli quelques
6 000 personnes sur les trois jours. Quasi 1 500 animaux auront été achetés et auront changé de propriétaire, 1 300 repas servis, 300 invités étaient présents pour l’inauguration, un bilan très positif pour l’Union Avicole Bourbonnaise, en charge de l’organisation.


Elle se voulait être la plus grande basse-cour de France. L’objectif a été largement atteint pour les bénévoles de l’Union Avicole Bourbonnaise, présidée par Christian Roy, qui revient sur la réflexion d’organisation d’un tel évènement : « Après avoir accueilli le premier congrès national de la colombiculture française en 2016, notre association était partante pour organiser sur le territoire bourbonnais la Nationale de la SNC (Société Nationale de Colombiculture). Il a d’abord fallu partager cette idée, au sein du club, des instances nationales, pour obtenir l’adhésion du plus grand nombre, et l’idée a germé. Une fois validée, cette idée formidable a laissé place à une tâche immense pour une association telle que la nôtre. Plus de deux ans de réflexion, de partage, d’échanges, et de débats intenses ont été nécessaires pour orchestrer ce chantier ».
Et c’est à partir de ce moment là qu’il a fallu trouver un lieu, des partenaires logistiques, et aussi financiers mais aussi et surtout de nombreux bénévoles. Ils étaient près de 150, sur place, au parc des expositions à Avermes, pendant les trois jours du salon.
Une manifestation rayonnant au delà des frontières
Avec 7 500 volailles, pigeons, palmipèdes, lapins et autres cobayes, rassemblant au total plus de 800 éleveurs, l’exposition de Moulins était le plus grand rendez-vous de l’année pour l’aviculture française. Dans toutes les catégories, le concours national du weekend dernier a présenté un panel complet de la diversité et du savoir-faire de la colombiculture et de l’aviculture française comme le confirme Anthime Leroy, président de la Société Nationale de Colombiculture : « Il est nécessaire d’insister avec force sur le travail colossal que nécessite la mise en place d’une telle organisation. On ne remerciera jamais assez tous les engagements bénévoles qui sont le poumon de notre société et qui permettent à chacun d’entre nous de vivre pleinement ses passions et ses loisirs ». Anthime Leroy qui rappelle aussi l’histoire de la colombiculture : « C’est une passion qui nous vient du fond des âges. Elle date d’au moins quatre à cinq millénaires. L’histoire des relations entre l’homme et le pigeon est extrêmement riche et symbolique. Cet animal symbolise le voyage, la fertilité et la paix ». La SNC, créée en 1903, rassemble tous les éleveurs de pigeons de race et assure l’identification, la traçabilité en organisant le concours national annuel dans plusieurs régions de France.
Une première dans l’Allier
Et c’est Marie-Thérèse Delaunay, sous-préfète de Montluçon, qui a eu l’honneur d’inaugurer le salon par ces mots : « Ce rendez-vous, une première dans notre département, a permis de mettre en lumière l’un des fleurons de notre agriculture, la filière avicole et ainsi de la faire connaître à un très large public. Dans l’Allier, vous êtes aujourd’hui 76 éleveurs tous unis par une même volonté de promouvoir l’élevage d’animaux de basse-cour, de colombier, de clapier et de volière, pure race dont les animaux de race bourbonnaise. Amateurs spécialisés et passionnés, vous êtes ainsi devenus de véritables ambassadeurs du savoir-faire bourbonnais dans ce domaine ». Compte tenu de l’importance de l’élevage avicole dans nos régions (volailles fermières d’Auvergne, poulet bourbonnais, dinde de Jaligny…) et la place de la colombiculture à travers son caractère patrimonial, notamment en Limagne, une manifestation d’envergure constitue une opportunité pour notre territoire. Elle offre à un public de professionnels et de passionnés, l’occasion de se rencontrer et de concourir. L’exposition internationale d’Aviculture de Moulins complète en toute cohérence le calendrier des manifestations d’élevage du Bourbonnais.
Palmarès
Prix du Président de la République :
pigeon cravaté oriental ancien satinette brun maillé blanc à Stéphane Mabic
Grand Prix d’exposition oiseaux d’ornement et palmipèdes :
Canard de Barbarie Noir à Philippe Kozinska
Grand Prix d’Exposition Volailles :
Padoue Lisse Noir nain à Baptiste Chat
Grand Prix d’Exposition lapins :
Papillon Rhénan à Laurent Courtade
Grand Prix oiseaux de Parc et d’ornement :
canard Sarcelle à collier à Cédric Cormier
Grand Prix oiseaux domestiques :
dindon du Bourbonnais noir à Alain Ponsot
Grand Prix volailles françaises :
poule Faverolle Française froment argenté à Jean-Pierre Gleyzes
Grand Prix volailles étrangères :
poule Wyandotte argenté liseré noir à Pierre Ricard
Grand Prix volailles naines :
poule Hollandaise naine Hupée noir à huppe blanche à Bernard Janisson
Grand Prix volailles naines :
poule Ko Shamo froment à Matthieu Duchaussoy
Grand Prix lapins Grande Race :
Géant papillon français noir à André Job
Grand Prix lapins races moyennes :
lapin gris du Bourbonnais Thomas Engasser
Grand Prix lapins petites races :
Hollandais noir à Christophe Bouteyre
Grand Prix lapins races naines :
nain de couleur à Christophe Gaillard
Grand Prix cobayes :
cobayes à poils lisse agouti doré à Alexandre Greyze
Grand Prix Volière de pigeons :
6 carneaux à Christian Guillery
Grand Prix Pigeons de forme français :
carneau rouge à Julien Mayère
Grand Prix Pigeons de forme étranger :
strasser bleu barré noir à Joël Bayon
Grand Prix Pigeons caronculés :
dragon grison bleu à Aymeric Amourette
Grand Prix Pigeons type poule :
King blanc à Georges Callen
Grand Prix Pigeons boulant :
Boulant de Norwich kaki barré à Marc Olivier Malgras
Grand Prix Pigeons de couleur :
chardonneret danois à fond bleu à Pascal Janet
Grand Prix Pigeons tambour :
tambour de franconie bleu à Gaspard Puthod
Grand Prix Pigeons de structure :
capucin hollandais ancien jaune moine à Robert Bottin
Grand Prix Pigeons cravatés :
cravaté oriental ancien satinette brun maillé blanc à Stéphane Mabic
Grand Prix Pigeons de Vol :
Haut Volant Néerlandais rouge à Robert Bottin
Grand Prix Tourterelle rieuse :
sauvage à Roger Marin