GDS France : acteur de la surveillance sanitaire pour mieux lutter
Les groupements de défense sanitaire de tout l’hexagone se sont retrouvés en congrès, jeudi et vendredi dernier, à Vichy dans l’Allier. L’occasion de présenter la plateforme d’épidémio-surveillance.
Quatre-vingt-sept GDS départementaux, 21 fédérations régionales, 1 200 collaborateurs et de nombreuses rencontres sur le terrain auprès des éleveurs. La fédération nationale des GDS a rassemblé ses troupes, en fin de semaine dernière, en Auvergne, dans le cadre de son congrès annuel. Pour qualifier le rôle de GDS France, son président, le cantalien, Michel Combes a repris l’image du tabouret à trois pieds, « celui-là même que nos anciens utilisaient pour la traite : on est sûr qu’il ne tombera pas même si le sol est inégal. Les trois pieds du sanitaire, ce sont les éleveurs via leur GDS, les vétérinaires et les pouvoirs publics ». Autrement dit : prévenir, surveiller et lutter de manière collective. Un trio de missions qui s’articule grâce à différents partenariats, à l’instar de la plateforme d’épidémio-surveillance mise en place en France en 2011 suite à la récurrence d’épisodes sanitaires. Le point fort de cette plateforme c’est de regrouper neuf organismes (État, professionnels, GDS de France, Coop de France, vétérinaires, laboratoires, ANSES, CIRAD, Fédération chasse et faune sauvage, et fédération des chasseurs). Sa mission : surveiller l’épidémiologie.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1456, du 19 avril 2018, en page 8.