PAC
Gagner la bataille de la correction des handicaps
Dans la dernière ligne droite des négociations sur la PAC, les responsables professionnels du grand Massif central ne comptent pas lâcher. Ils l’ont rappelé, vendredi dernier, à Saint-Flour, à l’occasion d’une réunion de la Copamac Sidam.
L’accord européen sur la PAC 2014-2020 devrait intervenir d’ici la fin du mois de juin. Autant dire que si près de l’échéance, chaque jour n’est pas de trop pour faire valoir ces positions. Les élus professionnels du grand Massif central réunis, vendredi dernier, à Saint-Flour ont bien pris la mesure de l’enjeu. C’est pourquoi, ils ont construit un argumentaire depuis plusieurs mois déjà. «Notre premier cheval de bataille c’est la correction des handicaps», a insisté Dominique Barrau, président du Sidam. Avec Jacques Chazalet, président de la Copamac et toute l’équipe des responsables professionnels, ils ont fait les calculs : «Il manque 10000 euros par UTH entre l’élevage de montagne et l’élevage de plaine». À ce titre, ils militent en faveur d’une revalorisation conséquente des ICHN, tout à fait envisageable dans le cadre de l’accord budgétaire qui permet un basculement de fonds du second pilier.
Effet levier
«L’ICHN doit rester la mesure phare de la politique en faveur des exploitations de montagne et retrouver pour cela une nouvelle ambition. Cette mesure de compensation des handicaps a un rôle économique clé sur nos exploitations, qui doit être bien distinct d’un rôle environnemental. Elle doit être réévaluée pour tenir compte de l’évolution du coût du handicap et de l’écart croissant de productivité qu’il génère, mais aussi pour intégrer le montant du volet économique de la PHAE», a souligné Jacques Chazalet.
En clair, il est demandé une adaptation du plafond ICHN à 75ha et une augmentation de l’ordre de 300 euros pour la montagne et augmentation des autres zones ICHN de la même proportion.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 3 mai 2013.