Fumiers compostés : un levier pour la fertilité des sols
Bien valoriser sa fertilisation est un enjeu important qui a des conséquences sur le rendement des cultures et la qualité des productions. En polyculture-élevage, cela passe notamment par une réflexion sur la bonne répartition des fumiers. Mode d’emploi et témoignages d’éleveurs bio du Massif central.
Il est essentiel que la composition du fumier soit propice au compost, c’est-à-dire composé d’au moins 20 à 25 % de matière sèche. Cela nécessite d’apporter au minimum 5 kg par UGB et par jour de paille au total, l’idéal étant de l’ordre de 7 kg. Le produit obtenu est compact et pailleux. Le fumier doit être stocké à l’abri afin qu’il ne soit pas humidifié par la pluie et éviter la dilution des jus. Avant la mise en andain au champ, le fumier doit être bien égoutté. En effet, la réglementation oblige à ce qu’il ne provoque pas d’écoulement. La localisation de l’andain est à réfléchir ; il est souhaitable de ne pas choisir une zone en pente et de favoriser les endroits un peu protégés du vent (haies, etc.).
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1487, du 6 décembre, en page 10.