Frédéric continue d'apprendre
D'abord pour devenir agriculteur, puis pour se perfectionner, Frédéric Pioger, installé à La Bazoge dans la Sarthe, suit des formations.
Après son emménagement dans la maison du siège d'exploitation, à la Vergotière à La Bazoge, le 1er janvier 2015, Frédéric Pioger aura achevé son changement de vie. Fils d'agriculteurs, il a pourtant suivi une formation en bac Pro CGEA à la MFR de Bernay-en-Champagne. « Mais je n'ai pas eu l'examen et à l'époque, j'étais pressé d'entrer dans la vie active », explique le trentenaire. Il a donc d'abord été chauffeur routier une dizaine d'années, pour diverses entreprises, dont Sanders, jusqu'en mars 2014. C'est seulement lorsque ses parents ont commencé à envisager la transmission de l'exploitation que Frédéric s'est vraiment décidé à devenir « la cinquième génération » de sa famille à exercer sur le site.
Un BPREA pour s'installer
Mais pour s'engager dans sa deuxième carrière, Frédéric est retourné sur les bancs de l'école afin d'obtenir son BPREA. Une formation qu'il juge « vraiment intéressante », en particulier les cours de gestion. « Et puis, c'était surtout très concret, on mettait les bottes pour aller dans les champs », rappelle-t-il. Autant de nouvelles compétences qu'il met en pratique aujourd'hui au sein de l'EARL du Four à chanvre. Associé avec sa mère, Brigitte, son père ayant le statut de conjoint collaborateur, le jeune agriculteur installé en avril 2014 s'est intégré dans le système existant, sans modifier les ateliers de l'exploitation. « Nous avons seulement construit un bâtiment pour le stockage de la paille », précise-t-il. La production de lapins (450 cages mères) au sein du groupement Syprolap (Sanders) reste supervisée par son père. « C'est lui qui a créé l'atelier sur le site, tout comme le système de bâtiment sur pilotis nous permettant de composter le fumier et d'en épandre 250 tonnes par an », décrit-il. Malgré tout, la polyvalence est la règle pour les associés. Frédéric Pioger s'occupe aussi bien des trois poulaillers de volailles label que du troupeau allaitant et des cultures.
La suite dans le Réveil Lozère, page 9, édition du 7 janvier 2016, numéro 1341.