Aller au contenu principal

Forte augmentation de l'indice à + 5,63 %

L'arrêté ministériel constatant pour 2023 l'indice national des fermages a été pris le 18 juillet dernier.

L'arrêté ministériel constatant pour 2023 l'indice national des fermages a été pris le 18 juillet dernier.
L'arrêté ministériel constatant pour 2023 l'indice national des fermages a été pris le 18 juillet dernier.
© Emilie Durand

L'indice national des fermages est utilisé pour l'actualisation annuelle du prix des locations des terres nues et des bâtiments d'exploitation.
Chaque année, un arrêté du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire constate l'évolution de l'indice des fermages. Conformément au décret nº2010-1126 du 27 septembre 2010, déterminant les modalités de l'indice national des fermages et de ses composantes, l'indice repose sur deux facteurs. Pour 40 % sur l'inflation (PIB) pour permettre de garantir une valeur réelle des fermages aux propriétaires et pour 60 % sur l'évolution du revenu brut de l'entreprise agricole (RBEA) à l'hectare pour tenir compte de la situation des fermiers. Il augmente cette année de 5,63 % pour atteindre 116,46.
Par arrêté préfectoral du 22 septembre 2023 relatif au statut du fermage, cet indice s'applique en Lozère, aux échéances dues entre 25 septembre 2023 et le 24 septembre 2024. Chaque année au moment du paiement du fermage, il est nécessaire de réviser le montant selon l'évolution de l'indice.

Comment appliquer ce nouvel indice aux baux en cours  ?
Pour les baux en cours, il suffit de prendre le loyer payé l'année précédente (terres et bâtiments compris) et de lui appliquer une augmentation de 5,63  % (rappel, avec le nouvel indice la base 100 est l'année 2009).

Comment calculer le montant d'un fermage initial ?
Il faut tout d'abord localiser les parcelles désignées dans le bail rural dans les différentes régions naturelles de Lozère : causses, Margeride, Aubrac, Cévennes, vallée frange causse et les anciennes communes du Massegros et du Recoux. Une fois la région naturelle déterminée, chaque parcelle de terre doit être classée selon sa nature de culture de terre ou de surface toujours en herbe dans une des quatre catégories existantes (A, B, C, D) selon les caractéristiques définies pour chacune de ces catégories que vous pouvez retrouver dans l'arrêté préfectoral annuel. Puis il faut se référer au tableau de prix fixant des minima et maxima pour chacune de ces catégories. Ceux-ci suivent l'évolution de l'indice national des fermages. Les parties au bail doivent respecter la fourchette de prix établi.
Une marge de négociation jusqu'à plus ou moins 10 % est toutefois laissée à l'appréciation des parties. Au-delà de 10 %, cela pourrait être perçu comme le versement d'un pas-de-porte interdit.
Si le fermier estime que le montant du fermage est trop élevé ou anormal, il peut, au cours de la troisième année du bail initial ou renouvelé, intenter une action en révision de prix du fermage devant le tribunal paritaire des baux ruraux. De même, le bailleur a cette possibilité si le prix stipulé est inférieur d'au moins un dixième à la valeur locative de la catégorie du bien donné à bail.
Enfin, une fois la catégorie déterminée et après avoir retenu un prix, il faut multiplier la superficie de la parcelle par le prix retenu à l'hectare.

Les plus lus

Crâne de veau au milieu d'un pré
Des veaux proies ou charognes du vautour à Trizac ?

Deux veaux robustes dont il ne reste guère que le squelette entouré de plumes : à Trizac, les éleveurs peinent à croire à du…

Plusieurs brebis parquées sur une montagne.
“Avec la FCO, on se sent plus démunis que face au loup”

Comme d’autres élevages ovins du Cantal, les Champaix ont perdu en quelques jours plusieurs bêtes sur le Cézallier. 

FCO : « Ça explose partout, il nous faut des vaccins et vite »

Qu’il s’agisse des sérotypes 8 ou 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO), les pouvoirs publics n’ont pas su anticiper la…

Un homme et une femme sourient
Finales de labour : le mot des JA 63

Le président des Jeunes agriculteurs du Puy-de-Dôme et la présidente des JA du canton de Riom, organisateurs des finales…

Une homme debout dans une étable avec des veaux
Géobiologie : « Que ce soit invisible ne signifie pas que ça n'existe pas ! »

À Saint-Diery, Patrice Chassard, producteur de Saint-Nectaire, s'est formé à la géobiologie après plusieurs expériences…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière