FDSEA : approfondir des thématiques autour du lait dans le cadre de la section
La section laitière de la FDSEA s’est réunie le 11 juillet à Chaspuzac. Faisons le point sur l’actualité laitière avec Eric Richard, le nouveau président de la section.
Au cours de la dernière section laitière, un point a été fait sur la conjoncture laitière. Où en sommes-nous en terme de prix du lait et de volumes ?
Eric Richard : La conjoncture laitière reste favorable malgré l’augmentation de la collecte (en France, en Europe comme dans le monde). Cette augmentation des volumes produits s’explique par une demande en lait très dynamique notamment de la part de l’Asie et de la Russie.
Par contre, nous constatons toujours un écart de prix avec nos homologues allemands. Le lait est payé 20 euros de plus en Allemagne. Au moment de la crise du lait, les entreprises laitières avaient demandé la mise en place d’un tunnel de prix avec l’Allemagne en vue d’être compétitifs par rapport à nos homologues allemands. Or, à l’heure actuelle ces mêmes entreprises ne semblent plus trop s’intéresser à ce tunnel de prix !
Et les producteurs risquent de ne pas atteindre un prix du lait suffisant pour l’année 2014. A ce jour, on atteint 362 euros/1000L sur l’année avec les indicateurs de prix des différentes entreprises. On espère obtenir un prix supérieur d’ici la fin de l’année, d’autant que les charges repartent à la hausse dans les exploitations laitières et que le cours des vaches de réforme s’effondre à cause d’importations de viandes étrangères.
Quelles sont les attentes de la section laitière en matière de prix du lait ?
Eric Richard : Il faut que l’on récupère très vite le différentiel de prix (20 euros) que l’on a avec les éleveurs allemands. La FNPL a envoyé des courriers à certaines entreprises laitières pour les informer de la situation et elle est en attente de réponses de leur part.
(...) Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Eric Richard dans les pages de la Haute-Loire Paysanne du vendredi 18 juillet 2014.