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FCO : les chiffres de l’équarrissage explosent

L'arrivée de la FCO-3 sur le département puydomois rajoute encore un peu de pression sur les éleveurs, mais aussi sur l'équarrissage.

mouton FCO équarissage situation sanitaire
La situation sanitaire est tendue actuellement dans le Puy-de-Dôme.
© Unsplash / Tom Macret

Depuis la semaine dernière, le Puy-de-Dôme enregistre un premier foyer de FCO-3. L’arrivée de ce variant sur le département vient intensifier un peu plus une situation sanitaire d’ores et déjà tendue.

À lire aussi : Premier cas de FCO3 dans le Puy-de-Dôme

 

FCO-3 : + 244,6 % de collecte d'équarrissage

La FCO-8 reste le sérotype le plus largement répandu avec 608 foyers dont 315 bovins, 281 ovins et 12 caprins. « Des chiffres bien en deçà de la réalité » estime Bertrand Toulouse, directeur de la DDPP, qui pointe du doigt « une sous-déclaration des foyers ».

La déclaration de l'exploitation comme foyer FCO n'entraîne aucune contrainte supplémentaire mais ouvre aux aides.

Depuis la recrudescence de la fièvre catarrhale ovine, la mortalité animale dans les exploitations a explosé.

Selon les derniers chiffres de l'équarrissage du Puy-de-Dôme, entre les semaines 27 (début juillet) et 41 (début octobre), près de 8 500 animaux morts ont été collectés dans les fermes, soit 5 000 animaux supplémentaires par rapport à la collecte 2023, sur la même période.

Cela représente une augmentation de +244,6 % de collecte d’équarrissage

À lire aussi : FCO-8, les éleveurs ovins et bovins en Haute-Loire réclament un fonds d’urgence

 

La vaccination en cours

Plus de 63 000 doses FCO-3 ont déjà été livrées aux éleveurs ovins puydomois et plus de 80 000 pour les éleveurs bovins

« Les laboratoires ont produit largement assez de vaccins et 2 millions de doses ont été à nouveau commandées par la ministre de l'Agriculture. »

Pour rappel, les vaccins contre la FCO-3 sont gratuits dans tout le département. Les vaccins de la FCO-8, à la charge des éleveurs, sont également disponibles « à ce jour » souligne Bertrand Toulouse.

Le directeur de la DDPP ne cache pas son inquiétude sur la disponibilité des doses pour 2025. « La demande est concentrée sur la même période. Les éleveurs européens entrent alors en concurrence. »


 

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