Faire grandir les Cuma pour accueillir plus d’adhérents
Le potentiel de développement des Cuma cantaliennes, qui comptent en moyenne 10 adhérents, a été souligné lors de la dernière assemblée générale de la FDCuma.

Michel Bessat, directeur de la FDCuma, croit à la fusion de plusieurs “petites Cuma” pour profiter de plus de moyens.
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L'Union du Cantal
Lors de l’assemblée générale de la Fédération départementale des coopératives d’utilisation de matériel agricole du Cantal (FDCuma), le président, Philippe Albisson, a identifié trois chantiers importants déjà en œuvre : la maîtrise des charges de mécanisation, l’emploi partagé et les nouvelles activités. Pour répondre à ces objectifs, comme l’a souligné au cours de l’exposé du rapport d’activité le directeur de la fédération, Michel Bessat, les Cuma ont tendance à accueillir davantage d’adhérents. Dans le département, elles comptent en moyenne 10 agriculteurs. Elles ont donc un potentiel encore suffisant pour accepter de nouvelles adhésions.
Partager aussi de la main d’œuvre
Philippe Albisson met cependant en garde : “Il faut répondre à un dilemme entre avoir du matériel plus disponible mais cher, ou baisser le coût de revient en étant plus nombreux”. Il tient à faire passer le message que, finalement, maîtriser des charges de mécanisation revient à trouver le juste équilibre entre disposer de matériel performant toujours en bon état, et respecter une organisation satisfaisante entre les adhérents. A cela s’ajoute l’idée de partager aussi de la main d’œuvre. M. Albisson fait part aux présidents de Cuma du décret qui vient de paraître au journal officiel et qui stipule qu’une Cuma peut développer au profit de ses adhérents une activité de groupement d’employeurs. “Sachons prendre le train au bon moment”, conseille le président fédéral.
Le nombre de Cuma stagne
Une forme de diversification qui s’ajoute aux autres activités innovantes qui voient le jour. Pourtant, le nombre même de Cuma stagne. Une seule a été créée en 2005 (celle de La Soutane à Saint-Illide) contre une vingtaine par an dans le courant des années 80... “Les agriculteurs préfèrent désormais adhérer à une grosse Cuma, bien gérée, bien rodée”, analyse M. Bessat. “Deux Cuma voisines pourraient se regrouper pour n’en former qu’une plus efficace, car disposant de plus de moyens”, suggère-t-il. Mais le directeur de la FDCuma sait aussi que la difficulté sera de “réunir sous un même chapeau des têtes qui avaient des casquettes différentes”.
Partager aussi de la main d’œuvre
Philippe Albisson met cependant en garde : “Il faut répondre à un dilemme entre avoir du matériel plus disponible mais cher, ou baisser le coût de revient en étant plus nombreux”. Il tient à faire passer le message que, finalement, maîtriser des charges de mécanisation revient à trouver le juste équilibre entre disposer de matériel performant toujours en bon état, et respecter une organisation satisfaisante entre les adhérents. A cela s’ajoute l’idée de partager aussi de la main d’œuvre. M. Albisson fait part aux présidents de Cuma du décret qui vient de paraître au journal officiel et qui stipule qu’une Cuma peut développer au profit de ses adhérents une activité de groupement d’employeurs. “Sachons prendre le train au bon moment”, conseille le président fédéral.
Le nombre de Cuma stagne
Une forme de diversification qui s’ajoute aux autres activités innovantes qui voient le jour. Pourtant, le nombre même de Cuma stagne. Une seule a été créée en 2005 (celle de La Soutane à Saint-Illide) contre une vingtaine par an dans le courant des années 80... “Les agriculteurs préfèrent désormais adhérer à une grosse Cuma, bien gérée, bien rodée”, analyse M. Bessat. “Deux Cuma voisines pourraient se regrouper pour n’en former qu’une plus efficace, car disposant de plus de moyens”, suggère-t-il. Mais le directeur de la FDCuma sait aussi que la difficulté sera de “réunir sous un même chapeau des têtes qui avaient des casquettes différentes”.