TECHNIQUE
Ensilages d’herbe 2012 : un piètre millésime
TECHNIQUE
Si les rendements son corrects, la qualité des ensilages d’herbe n’est pas au rendez-vous cette année.
De bons rendements mais une qualité médiocre
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Chambre d'Agriculture
L’année 2011, avec une sécheresse printanière conséquente, avait fortement limité les rendements en ensilage d’herbe mais en revanche la qualité était au rendez-vous. Pour 2012 les résultats sont tout autres, les rendements sont bons mais la qualité laisse à désirer.
Taux de matière sèche
à 26%
Le taux moyen de matière sèche est de 26%. Avec un pH de 4,14 la conservation de l’herbe est bonne et garantit la stabilité du produit après ouverture du silo. Attention toutefois au développement des spores butyriques, la moyenne de matière minérale (terre) dans les silos étant de 10%. Il faudra veiller à avancer vite et à éviter les échauffements.
Très fort déficit en UF
Avec un chiffre de 0,75 UFL nous sommes confrontés à un déficit énergétique record. A titre de comparaison la moyenne des 6 dernières années était de 0,83 UFL. La teneur en moyenne en azote est de 69 PDIE et 76 PDIN, ce chiffre est plutôt faible mais le déficit en azote est toutefois moins prononcé que pour l’énergie.
Le taux de cellulose brute est élevé à 29 %, signe d’une récolte relativement tardive. La conséquence est une digestibilité plutôt faible de 69 %.
Complémenter en énergie, surtout pour les rations sans maïs
Il est clair que cet hiver il faudra porter une attention particulière à la couverture énergétique des rations. Pour les élevages qui disposent d’ensilage de maïs, compte tenu des bonnes teneurs en amidon cette année, il sera possible de compenser la faiblesse de l’herbe en énergie.
La plus grosse difficulté va se poser, comme souvent, pour les élevages tout herbe. Jusqu’à 4 Kg de céréale à paille par vache il n’y a pas de réel danger, il faut avant tout équilibrer la ration pour permettre une valorisation optimale du fourrage.
Pour des rations plus chargées en concentré il faudra sécuriser l’alimentation par un apport de fourrage grossier disponible sur l’exploitation (foin tardif, foin de luzerne, deuxième coupe de ray-grass, paille) ou acheté (luzerne brin long) à raison de 2 à 3 kg / vache. Pour monter à de hauts niveaux de concentré (7-8 kg), Il faudra impérativement diversifier les sources énergétiques avec de la pulpe de betterave, du maïs grain ou épis, de la pomme de terre, du corn gluten…
Mais vu les cours des matières premières il faudra avant tout veiller à l’efficacité alimentaire pour maîtriser son coût de production.
Taux de matière sèche
à 26%
Le taux moyen de matière sèche est de 26%. Avec un pH de 4,14 la conservation de l’herbe est bonne et garantit la stabilité du produit après ouverture du silo. Attention toutefois au développement des spores butyriques, la moyenne de matière minérale (terre) dans les silos étant de 10%. Il faudra veiller à avancer vite et à éviter les échauffements.
Très fort déficit en UF
Avec un chiffre de 0,75 UFL nous sommes confrontés à un déficit énergétique record. A titre de comparaison la moyenne des 6 dernières années était de 0,83 UFL. La teneur en moyenne en azote est de 69 PDIE et 76 PDIN, ce chiffre est plutôt faible mais le déficit en azote est toutefois moins prononcé que pour l’énergie.
Le taux de cellulose brute est élevé à 29 %, signe d’une récolte relativement tardive. La conséquence est une digestibilité plutôt faible de 69 %.
Complémenter en énergie, surtout pour les rations sans maïs
Il est clair que cet hiver il faudra porter une attention particulière à la couverture énergétique des rations. Pour les élevages qui disposent d’ensilage de maïs, compte tenu des bonnes teneurs en amidon cette année, il sera possible de compenser la faiblesse de l’herbe en énergie.
La plus grosse difficulté va se poser, comme souvent, pour les élevages tout herbe. Jusqu’à 4 Kg de céréale à paille par vache il n’y a pas de réel danger, il faut avant tout équilibrer la ration pour permettre une valorisation optimale du fourrage.
Pour des rations plus chargées en concentré il faudra sécuriser l’alimentation par un apport de fourrage grossier disponible sur l’exploitation (foin tardif, foin de luzerne, deuxième coupe de ray-grass, paille) ou acheté (luzerne brin long) à raison de 2 à 3 kg / vache. Pour monter à de hauts niveaux de concentré (7-8 kg), Il faudra impérativement diversifier les sources énergétiques avec de la pulpe de betterave, du maïs grain ou épis, de la pomme de terre, du corn gluten…
Mais vu les cours des matières premières il faudra avant tout veiller à l’efficacité alimentaire pour maîtriser son coût de production.