EN VIDEO : Terres de Jim 2019 : Guillaume Redon
Les Terres de Jim > Le pôle animal des Terres de Jim sera la vitrine de l’élevage de Haute-Loire.
Entrons au coeur de l’événement avec le responsable de pôle et jeune éleveur ovins à Saugues : Guillaume Redon.
«Si les visiteurs repartent avec une bonne image de notre agriculture,
notre mission sera réussie !»
Du 6 au 8 septembre prochains, des dizaines de milliers de visiteurs afflueront sur le site des Terres de Jim sur la communes de Bains et à proximité de Séneujols. Les Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire travaillent déjà depuis plusieurs mois pour que cet événement de portée nationale soit une réussite.
Structurées en pôles, les Terres de Jim disposeront d’un pôle animal qui représentera la vitrine de l’élevage de Haute-Loire. Guillaume Redon, jeune éleveur de 500 ovins BMC à Saugues, membre du bureau à JA43, et responsable du pôle animal des Terres de Jim, nous présente cet espace, en avant première.
Faire passer des messages
À l’image des fermes de notre département, «le pôle accueillera une centaine de vaches laitières et allaitantes dans les races : montbéliarde, Prim’Holstein, Abondance, Tarine, charolaise, Limousine, Aubrac et Salers. Ajoutons environ 80 moutons de race BMC, Noire du Velay, Bizet et Lacône, des porcs, des chèvres (Saanen, Alpines, Chèvre du Massif-Central), des chevaux et une vraie basse-cour...» indique Guillaume Redon.
Sur le site, le pôle animal disposera d’un ring central autour duquel seront installés, de manière circulaire, plusieurs chapiteaux qui abriteront les animaux.
Mais les JA n’ont pas l’intention de se contenter de montrer les animaux de la ferme, ils tiennent aussi à faire passer quelques messages importants auprès du grand public.
«Nous voulons montrer que nos animaux consomment l’herbe et les céréales qui poussent sur nos terres et surtout qu’ils sortent de nos bâtiments...» explique le jeune agriculteur.
Montrer l’image d’une agriculture moderne et ouverte aux nouvelles technologies est aussi une ambition partagée par les JA. Et pour communiquer sur cette agriculture 2.0, ils ont l’intention d’installer un robot de traite qui fonctionnera sur place. «Sur ce pôle, nous voulons représenter la ferme Haute-Loire, en présentant ses divers équipements, le matériel utilisé. Nous souhaitons aussi prouver que les robots ne sont pas incompatibles avec le pâturage».
Relier les pôles animal et végétal
Les JA ont aussi l’ambition de créer du lien entre les pôles végétal et animal. Pour symboliser ce lien très fort entre le végétal et l’animal, Guillaume Redon parle d’installer «une grange en bois qui contiendrait les différentes récoltes de nos fermes (foin, enrubannage, ensilage) sans oublier le silo à grains ! Cela nous permettra de montrer ce que mangent nos animaux».
Le pôle animal sera animé durant les 3 jours de la manifestation.
«Avec la participation des syndicats de races, de la Chambre d’agriculture, mais aussi d’Interbev et du CNIEL..., Les Terres de Jim proposeront des défilés par espèce et par race, une présentation des étapes de préparation des bovins lors des concours laitiers ou allaitants, des informations sur le dressage des animaux, des démonstrations par l’association Chiens de troupeaux sur ovins et canards, enfin un espace entier sera dédié à l’intérêt du croisement entre races avec la participation de XR Repro et de différentes filières.
Et pour communiquer sur la finalité de l’activité d’élevage, les visiteurs pourront se diriger vers un espace Haute-Loire pour déguster nos produits» explique le responsable du pôle. «Les visiteurs auront la possibilité d’échanger avec les éleveurs présents, sur le métier d’agriculteur, sur nos pratiques... Si les visiteurs repartent avec une bonne image de notre agriculture, notre mission sera réussie ! Les Terres de Jim c’est aussi une chance pour nous de faire connaître la Haute-Loire, assez méconnue au niveau national ; c’est ce que j’ai pu constater quand j’étais administrateur à JA National».
Si le travail de préparation de ce pôle animal est déjà bien avancé, Guillaume Redon ressent tout de même un peu de pression. «Il reste encore beaucoup de travail à faire. Il faut réserver tout le matériel nécessaire de manière à ce que l’on manque de rien le jour J. Et puis le challenge est important, on a tout de même 100 ha à animer sur l’ensemble du site !» souligne Guillaume.
Heureusement, Jim Bataille* sait qu’il peut compter sur l’implication de l’ensemble du réseau des JA...
Véronique Gruber
* Mascotte de l’événement Les Terres de Jim