En Italie aussi, le loup fait débat
En Italie, si le loup n’a jamais disparu, l’animal colonise de nouveaux territoires, notamment dans le nord du pays, ce qui est source de conflit. Pourtant, le débat est moins enflammé qu’en France, et les éleveurs cherchent à faire de la pédagogie.
Mère nourricière de Romulus et Remus, la louve tient une place centrale dans la mythologie de la capitale italienne, qui doit sans doute jouer un rôle dans la relation entre l’homme et l’animal sur la péninsule. Contrairement à la France, le loup ici n’a jamais disparu ; il a toujours fait partie du paysage des éleveurs. Mais le prédateur a proliféré ces dernières années, mettant en péril l’équilibre entre faune sauvage et élevage. La population atteindrait 1 800 individus, sans compter les « hybrides » (croisement de loups et de chiens errants, nombreux en Italie). Ainsi les attaques se sont multipliées sur toutes les zones montagneuses : Piémont, Emilie-Romagne, Abruzzes, Marches…
Améliorer la protection et les indemnisations
Une situation qui a contraint Coldiretti, le syndicat agricole majoritaire (de centre droit), à tirer la sonnette d’alarme, parlant « de carnage dans l’indifférence générale », ce qui a permis l’adoption par le Parlement italien d’un plan loup en 2016.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1419, du 20 juillet 2017, en page 10.