Élection MSA 2020, portrait de Carole Alabergère
Les élections MSA en Creuse... À l'approche des élections MSA, présentation de quelques candidats. D'où viennent-ils ? quelles sont leurs motivations ? Leurs objectifs ? Portrait d'une jeune candidate impliquée.
« Une présentation sans prétention mais avec beaucoup d’idées »
C’est à Genouillac que Carole Alabergère, 40 ans, a décidé de s’installer avec son époux. En 2012, celle qui fut conjointe collaboratrice sur l’exploitation durant 12 ans, a choisi de s’investir totalement autour de la création du Gaec familial. Le couple travaille avec un cheptel de charolais allaitant système broutards sur une exploitation de 140 hectares. Outre son métier, Carole entre également en tant que membre à la Commission des Agricultrices de la FDSEA de la Creuse. Pour elle, le partage et la communication son inhérents à sa personnalité mais aussi aux fonctions pour lesquelles elle postule. C’est d’ailleurs au sein du syndicat que l’envie de se présenter à ces élections lui est venue, nous confie-elle. « Nous en avons parlé avec Christian Arvis et j’ai aussi été soutenue par mes amies de la Commission des Agricultrices. Ils m’ont permis de me dépasser. J’ai pris conscience que la MSA avait besoin d’un peu plus de féminisation ».
« Tout à construire »
Dans chaque bouche c’est le même refrain et Carole l’avoue « avant, pour moi, la MSA c’était comme pour tout le monde : l’appel à cotisation, le parcellaire, la famille, tout ce qui était lié à l’exploitation. En soi, je savais qu’il y avait des services rendus mais n’en n’ayant jamais eu besoin, je ne m’y étais pas intéressée en profondeur ». Intégrer la MSA c’est un moyen de se rendre utile et de pouvoir tirer certaines ficelles afin d’aider les autres. Faire partie de groupes de travail et savoir vers qui aiguiller ceux qui en ont besoin c’est pouvoir apporter « sa petite contribution et c’est une fierté ». Très réaliste sur le reflet de la société, Carole explique « qu’à force de tous avoir la tête dans le guidon on en n’oublie de s’écouter et de trouver des solutions ». C’est alors que son rôle commence : écouter, communiquer, et diriger la personne en demande. Carole Alabergère est déjà pleinement consciente de ce que serait son élection « je veux être la cellule d’aide et d’information. Tout est à construire ». Décoder le système de protection sociale de la MSA et en trouver certaines clefs pour savoir répondre au mieux aux demandes est un plus. « Quand on sait vers qui se tourner lorsqu’on rencontre un problème, c’est déjà permettre à l’autre de souffler un peu ». Devenir déléguée cantonale permet de voir le vrai visage de l’administration de la MSA et en connaître le fonctionnement interne. Ainsi être élu est un statut à double casquette afin d’aider et les adhérents et les administrateurs. Une équité qui trouve son sens pour celle qui souhaite s’impliquer pour les autres et se rendre plus proche de sa profession.