Aller au contenu principal

Du producteur au consommateur, en passant par les départements

Trois ans après sa création, l’association nationale Agrilocal.fr peut s’enorgueillir d’avoir embarqué 28 départements dans son sillage, et « relocalisée » annuellement près de 360 tonnes de produits alimentaires.

Jean-Yves Gouttebel (à droite), président du Conseil départemental du Puy-de-Dôme, copréside avec André Gilles, vice-président du Conseil départemental de la Drôme, l’association Agrilocal. À leurs côtés Pierre Monzani, directeur général de l’ADF, et ancien préfet de l’Allier.
Jean-Yves Gouttebel (à droite), président du Conseil départemental du Puy-de-Dôme, copréside avec André Gilles, vice-président du Conseil départemental de la Drôme, l’association Agrilocal. À leurs côtés Pierre Monzani, directeur général de l’ADF, et ancien préfet de l’Allier.
© S. Chatenet

Le dispositif « agrilocal » a franchi une nouvelle étape, vendredi dernier, à Clermont-Ferrand, avec la signature d’une charte de partenariat entre l’association nationale agrilocal.fr et l’assemblée des départements de France (ADF). « Même si la loi Notre est venue spécialiser les compétences des collectivités locales, la promotion de l’agriculture de proximité demeure au cœur des préoccupations de nos assemblées départementales », a indiqué Jean-Yves Gouttebel, président du Conseil départemental du Puy-de-Dôme et co-président avec André Gilles, vice-président du Conseil départemental de la Drôme en charge de l’agriculture, de l’association nationale « agrilocal.fr ». Plate-forme virtuelle de mise en relation simple, immédiate et sans intermédiaires entre les acheteurs publics de la restauration collective (collèges, écoles primaires, maisons de retraite, lycées…) et les producteurs agricoles locaux, agrilocal.fr a déjà séduit 28 départements : les deux pionniers évidemment la Drôme et le Puy-de-Dôme, mais bien d’autres encore : Allier, Aude, Calvados, Cantal, Cher, Corrèze, Côtes-d’Armor, Creuse, Doubs, Haute-Garonne, Haute-Saône, Hérault, Indre-et-Loire, Jura, Manche, Orne, Seine-Maritime, Vaucluse, Territoire de Belfort, Landes, Haute-Vienne, Ain, Lozère, Eure, Dordogne et Vienne. L’an dernier, 704 acheteurs sont passés par l’une des plate-formes de « vente directe ». Il s’agit de 363 collèges, 117 communes, 73 lycées, 69 maisons de retraite…

Les départements, chantres de la proximité
1 412 producteurs sont actuellement référencés pour un volume annuel de produits commercialisés de 360 tonnes. C’est encore trop peu, mais la mayonnaise ne demande qu’à prendre. L’intérêt d’avoir hissé la démarche au niveau national est triple : cela a permis de mutualiser la gestion de la plate-forme, de promouvoir à grande échelle l’initiative, mais aussi de prouver à ceux qui militent pour la disparition des départements de la pertinence de cet échelon pour porter des projets de ce genre.
Derrière agrilocal, il y a sans aucun doute un acte politique, qui dépasse le simple coup de com’.
Pierre Monzani, directeur général de l’ADF¹, en est convaincu : « Agrilocal est la preuve que les départements ont un rôle moteur et innovant dans la mise en œuvre de politiques de solidarité territoriale et le développement de l’économie de proximité ». Ce positionnement s’appuie, selon lui, sur des objectifs clairs, pragmatiques et partagés. À savoir : Faciliter l’accès des producteurs à la commande publique de denrées alimentaires ; apporter une juste rémunération aux agriculteurs, favoriser l’introduction de produits bio et/ou locaux, frais et de bonne qualité dans les établissements de restauration collective, développer l’apprentissage du goût et diminuer l’impact environnemental par l’approvisionnement direct.

1. En raison des grèves dans les transports, le président de l’ADF, Dominique Bussereau n’a pu être présent à Clermont-Ferrand.

Les plus lus

le 4X4 avec es deux coéquipiers
Trial 4X4, Boulat-Imbert, champions de France

Les deux Cantaliens ramènent leur premier titre national. Une consécration après dix ans en tandem sur leur Auverland.

le groupes des lieutenents de louveteirie
Lunettes thermiques vs loup

Assermentés pour prélever le loup, les louvetiers vont utiliser du nouveau matériel pour leurs missions de nuit.

Jeune fille tenant un veau salers
Romane, 9 ans, et Vainqueur, 9 mois, un duo inséparable

 À 9 ans, Romane marche déjà dans les pas de son père, Cédric Debladis, éleveur salers bio à Lascelles (Cantal). Tous…

une vache beige au milieu d'un groupe de personnes
Le Départemental aubrac prime la qualité

Quatre cent vingt animaux étaient en lice dimanche pour le concours départemental aubrac à Chaudes-Aigues. Le titre de Miss…

François-Xavier Huard parle de la filière lait
« L'annonce de Lactalis n'est pas une surprise »

François-Xavier Huard, PDG de la Fédération Nationale de l'Industrie Laitière (FNIL) rassemblant plus de 300 laiteries et…

jeune éleveur brossant une vache salers dans un pré
Montagne, nouvelle égérie salers ?

Géraud Semeteys a repris en janvier l’exploitation Manhès à Arpajon-sur-Cère. Un cheptel à la génétique reconnue qu’il entend…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière