Aller au contenu principal

« Des solutions existent, mais que fait le ministre ? »

Les éleveurs du grand bassin allaitant réclament l’accélération des demandes de certificats sanitaires, indispensables pour dégager le marché du broutard. Mais a priori le ministère n’a pas saisi l’urgence de la situation. Explications avec Pascal Lerousseau, coordinateur du Berceau des races à viande.

Pascal Lerousseau, éleveur en Creuse et coordinateur du berceau des races à viande.
Pascal Lerousseau, éleveur en Creuse et coordinateur du berceau des races à viande.
© Sophie Chatenet

Quel est l’enjeu actuellement sur le marché du maigre ?
Nous sommes clairement face à une situation inédite depuis vingt ans. Jamais les éleveurs n’ont été confrontés à des cours aussi bas. Le plus grave, c’est que cette baisse tend à s’amplifier. Le climat est délétère dans les campagnes, et la colère est d’autant plus grande que la situation est loin d’être inéluctable. La perte de têtes exportées vers le marché italien n’est en effet pas une fatalité. La profession s’est mobilisée pour trouver de nouveaux débouchés. Le problème aujourd’hui, c’est que la France est incapable d’honorer de nouveaux contrats, faute d’avoir négocié les certificats sanitaires et les cautionnements nécessaires à l’exportation.

Qu’attendez-vous du Ministre ?
Nous attendons qu’il apporte enfin des réponses tangibles en négociant sans attendre des certificats sanitaires et des cautionnements auprès des pays importateurs. Par ailleurs, la France doit absolument obtenir de l’Europe l’activation des mesures de dégagement de marché tant sur le gras que sur le vif. Il y va de la survie de nombreuses exploitations d’élevage.


La suite dans le Réveil Lozère, page 8, édition du 6 octobre 2016, numéro 1378.

Les plus lus

Territoire Viande : des pros de la cheville

Créée en 2013 par Simon Fric, l’entreprise naucelloise est un acteur reconnu du commerce de gros et demi-gros positionné sur…

le groupes des lieutenents de louveteirie
Lunettes thermiques vs loup

Assermentés pour prélever le loup, les louvetiers vont utiliser du nouveau matériel pour leurs missions de nuit.

Jeune fille tenant un veau salers
Romane, 9 ans, et Vainqueur, 9 mois, un duo inséparable

 À 9 ans, Romane marche déjà dans les pas de son père, Cédric Debladis, éleveur salers bio à Lascelles (Cantal). Tous…

une vache beige au milieu d'un groupe de personnes
Le Départemental aubrac prime la qualité

Quatre cent vingt animaux étaient en lice dimanche pour le concours départemental aubrac à Chaudes-Aigues. Le titre de Miss…

Médecins : comment le Cantal a inversé sa courbe démographique ?

Depuis début 2020, le Cantal gagne des médecins, les inscriptions dépassant désormais les radiations, le fruit d’une politique…

jeune éleveur brossant une vache salers dans un pré
Montagne, nouvelle égérie salers ?

Géraud Semeteys a repris en janvier l’exploitation Manhès à Arpajon-sur-Cère. Un cheptel à la génétique reconnue qu’il entend…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière