Des PIC en concours
Antoine Meynadier, Théo Vieillescazes, Dorian Moulin et Victor Carrière sont quatre élèves du lycée Terre nouvelle en deuxième année de BTS de production animale. Jeudi 9 février, dans le cadre de leur PIC, ils ont organisé une journée dans l'enceinte du lycée pour présenter aux autres élèves l'atmosphère d'un concours.
Des Aubrac, des Prim'Holstein, des brebis BMC et des chevaux comtois : autour d'eux, trente-sept élèves du lycée Terre nouvelle les préparent en les brossant à grande eau, en tondant les pelages et en tressant les crinières pour préparer ces dignes représentants du monde animal à ce qui les attend dans l'après-midi : le défilé sur le ring aménagé par le quatuor d'élèves organisateurs de la manifestation.
Les étudiants en BTS première et deuxième année doivent créer et monter un projet lié à la communication et à la prise d'initiative. Ce projet PIC permet aux étudiants de mettre en oeuvre les connaissances acquises tout au long de leurs études, de développer la capacité de communication, de création et d'expression et de travailler en équipe.
« Pour être comme en concours »
L'idée d'Antoine Meynadier, Théo Vieillescazes, Dorian Moulin et Victor Carrière était simple : ils souhaitaient montrer aux autres élèves comment préparer et mettre en valeur un animal pour les concours.
Et parce qu'ils n'ont pas voulu se contenter d'amener des Aubrac, ils ont aussi embarqué différentes races et animaux, sur lesquels les élèves ont pu se répartir le travail. « Le Gaec Laporte, le Gaec des Bleuets et la ferme du Mazel ont tous joué le jeu d'amener des animaux », ont expliqué les quatre élèves, très fiers de leur réussite. Un résultat qui satisfait aussi leur professeur d'ESC Marlène Crueyze : « c'est un groupe qui s'est vraiment débrouillé tout seul : à chaque fois qu'ils ont eu un souci, ils ont rebondi et trouvé une solution, ils ont une vraie capacité d'adaptation ». Parmi les problèmes rencontrés : la démonstration de tonte de brebis a bien failli tomber à l'eau. « Le premier que nous avions appelé a dû se décommander », détaillent les élèves. S'ensuivent quelques coups de fil frénétiques, où les prises de rendez-vous finissent toutes par s'annuler. C'est finalement leur professeur, M. Chabalier, qui a sauvé la situation en acceptant d'expliquer et de surveiller la tonte aux élèves volontaires. Un travail pas si facile, d'autant plus que s'il faisait beau ce jour-là, les températures basses n'ont pas aidé. « Les brebis ont froid, donc c'est plus compliqué pour les tondre. Lorsqu'elles transpirent, la laine se détache plus facilement », a expliqué le professeur, avant de tendre la tondeuse au premier volontaire.