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Des outils au service de l’agriculture

Les Jeunes agriculteurs de Lozère ont présenté leurs trois associations (le service de remplacement, Agri emploi et l’Adapefa) et sont revenus sur leurs objectifs : l’emploi et la formation des agriculteurs.

De gauche à droite : Eugénie Brajon, vice-présidente des Jeunes agriculteurs ; Frédéric Valette, président d’Agri emploi et de l’Adapefa ; Vincent Bonnet, président du service de remplacement et Matthieu Rodier, secrétaire général des Jeunes agriculteurs.
De gauche à droite : Eugénie Brajon, vice-présidente des Jeunes agriculteurs ; Frédéric Valette, président d’Agri emploi et de l’Adapefa ; Vincent Bonnet, président du service de remplacement et Matthieu Rodier, secrétaire général des Jeunes agriculteurs.
© Sandra Hartmann

Le service de remplacement, présidé par Vincent Bonnet est la plus ancienne des trois structures, « nous sommes dans la quarante-troisième année, souligne son président. Et cette association ne cesse de grandir. » En 2012, le cap des 2 000 journées de remplacement était allégrement franchi. L’an passé, ce sont 3 686 journées qui ont été assurées avec l’emploi de 18 ETP dont cinq CDI. 407 adhérents sont à jour de cotisation. Le service de remplacement répond aux besoins ponctuels de main-d’œuvre des agriculteurs ; choisis comme les congés, par extension les congés maternité ou paternité, la formation ou les mandats syndicaux ou subis comme les accidents ou la maladie. « Nous devons communiquer plus largement sur tous ces motifs et se faire connaître auprès des agriculteurs, le remplacement paternité est peu ou pas utilisé, c’est dommage. » Par ailleurs, les agriculteurs ont droit à un crédit d’impôt sur les dépenses engagées pour assurer leur remplacement pendant leurs congés. Les dépenses éligibles au crédit d’impôt sont les salaires et charges sociales de personnel. Le crédit d’impôt est égal à 50 % des dépenses engagées dans la limite de 14 jours par an. Agri emploi répond aux besoins de main-d’œuvre plus pérennes des agriculteurs et des collectivités territoriales. « Aucun emploi n’est précaire, signale Frédéric Valette, le président. En 2015, neuf groupements ont été créés et autant d’emplois. » Cela concerne 57 exploitations, quatre mairies et trois artisans. Trois groupements sont encore en cours de création, avec l’implication de collectivités. Le salariat est une bonne solution avant l’installation, pour se former, voir autre chose. « Un jeune s’installant sait qu’un problème de main-d’œuvre pourra être résolu, il ne sera pas sans rien face aux coups durs. Et un jeune s’installant a aussi le droit de partir en vacances, plus question de passer 365 jours par an sans sortir de son exploitation. » Sans compter qu’aujourd’hui, les agriculteurs ont des besoins importants en technicité, « nous devons réfléchir sur cet aspect, voir comment les groupements peuvent être organisés ». Frédéric Valette donne l’exemple de la lutte contre le rat taupier, « nous arriverons à répondre à cette problématique collectivement ». Agri emploi emploie 37 ETP, les groupements d’employeurs sont disséminés sur tout le département.

La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du 26 mai 2016, numéro 1361.

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