« Des Béals et des Hommes » : un film pour valoriser ces pratiques
Ancestrale, ingénieuse et multiple, l’irrigation par gravité devient rare et se trouve principalement dans les zones de montagne.
Les béals font partie des ouvrages conçus par l’homme pour s’adapter aux conditions difficiles et permettre le développement de l’activité agricole : irrigation, abreuvement des animaux, mais également le fonctionnement des moulins et la circulation de l’eau sur le territoire, en favorisant le ralentissement des écoulements et le soutien des sources.
Il s’agissait, à l’époque de leur construction, de mutualiser les travaux pour le bien commun : augmentation de la surface cultivable, amélioration des potentialités des parcelles, alimentation en eau du troupeau… Cet état d’esprit perdure chez les utilisateurs et gestionnaires de béals actuels qui se sont, pour certains, regroupés en association. Cette gestion collective permet d’assurer le partage équitable de la ressource en fonction des besoins de chacun et l’entretien régulier des ouvrages. La difficulté d’entretien des canaux, l’agrandissement des exploitations et la réglementation font partie des contraintes à l’origine de la diminution actuelle de la pratique.
Ces ouvrages sont toujours visibles et utilisés en Cévennes, notamment sur les secteurs des Gardons et du Chassezac, mais également en Margeride et sur le bassin-versant du Lot.