Des aides au renouvellement du troupeau pour les jeunes
A Pierrefort, Jérôme Vidalenc profite d´une aide départementale pour rajeunir son cheptel aubrac.
Lorsqu´un jeune éleveur s´installe, il hérite fréquemment d´un troupeau qui reste à renouveler et une génétique à améliorer. C´est justement pour aider ces jeunes agriculteurs que le Conseil général, dans le cadre de sa convention agricole triennale, prévoit une ligne à leur attention : 3 000 euros versés en deux fois (2 000 euros la première année et 1 000 euros la troisième année). Trop peu connaissent ce dispositif, qui n´a pas échappé toutefois à Jérôme Vidalenc (26 ans) de Pierrefort. "Installé en 2001 avec seulement 12 ha, je n´ai pu prétendre à la dotation jeune agriculteur qu´après achat et location de terres qui portent ma SAU à 43 ha", explique ce jeune éleveur à la tête d´un troupeau de 30 vaches aubrac. "J´ai été informé du dispositif par les JA, syndicat auquel j´adhère depuis mes études agricoles. Il correspond bien à mes objectifs de rajeunissement du troupeau et d´amélioration génétique".
"Un super outil génétique"
Jérôme Vidalenc insiste surtout sur le choix d´aider les agriculteurs au moment de leur installation, "quand on a le plus besoin de trésorerie". Il se félicite en outre d´une démarche qui sert toute une filière : "Qui dit renouvellement, dit réforme ; qui dit réforme dit produits carnés pour alimenter les abattoirs". De chez cet adhérent Celvia, les carcasses partiront au pôle viande d´Aurillac. Et pour que l´opération soit profitable à longue échéance, le jeune éleveur adhérera au contrôle de croissance -comme le dispositif incitatif l´y oblige- motivé et enthousiaste. "Le contrôle de performance est un super outil génétique. Un repère par rapport aux autres élevages qui permet de savoir si sa sélection est bonne, si on a choisi les bonnes orientations". Benoît Battut, co-responsable du groupe viande des JA du Cantal, ajoute que l´adhésion conjointe à l´Upra est gage d´excellence. Pour sa part, Jérôme Vidalenc insiste sur le rapport de confiance qui doit unir l´éleveur et le technicien de Bovins-croissance.
Adhérer au Contrôle de croissance
François Martin, technicien de Bovins-croissance, confirme les propos du jeune agriculteur. "Bien sûr l´outil permet de se situer par rapport aux autres élevages, mais également de comparer les animaux d´un même troupeau entre eux. Alors on entame une discussion avec l´éleveur afin de définir les objectifs et les moyens à mettre en oeuvre pour les atteindre". Quant au fonctionnement concret, il est assez simple : 3 pesées par animaux et par an (plus une visite pour le pointage). Au forfait élevage de 87 euros, s´ajoute 11,10 euros par veau pour une pesée au camion ; 9,5 euros si le camion bascule n´est utilisé que pour l´estive et que l´éleveur dispose d´une bascule sur l´exploitation ; 8 euros si l´élevage dispose de sa propre bascule agréée. "Au cours du troisième rendez-vous, on dresse le bilan de campagne", résume M. Martin. "On trie les femelles destinées à la reproduction et même les mâles qui pourront aller en station". Il ressort surtout de cette démarche un "bilan génétique du troupeau allaitant". Des résultats techniques qui font apparaître l´intervalle vêlage/vêlage, le pourcentage d´insémination artificielle, les différentes évolutions des performances brutes.
"Un super outil génétique"
Jérôme Vidalenc insiste surtout sur le choix d´aider les agriculteurs au moment de leur installation, "quand on a le plus besoin de trésorerie". Il se félicite en outre d´une démarche qui sert toute une filière : "Qui dit renouvellement, dit réforme ; qui dit réforme dit produits carnés pour alimenter les abattoirs". De chez cet adhérent Celvia, les carcasses partiront au pôle viande d´Aurillac. Et pour que l´opération soit profitable à longue échéance, le jeune éleveur adhérera au contrôle de croissance -comme le dispositif incitatif l´y oblige- motivé et enthousiaste. "Le contrôle de performance est un super outil génétique. Un repère par rapport aux autres élevages qui permet de savoir si sa sélection est bonne, si on a choisi les bonnes orientations". Benoît Battut, co-responsable du groupe viande des JA du Cantal, ajoute que l´adhésion conjointe à l´Upra est gage d´excellence. Pour sa part, Jérôme Vidalenc insiste sur le rapport de confiance qui doit unir l´éleveur et le technicien de Bovins-croissance.
Adhérer au Contrôle de croissance
François Martin, technicien de Bovins-croissance, confirme les propos du jeune agriculteur. "Bien sûr l´outil permet de se situer par rapport aux autres élevages, mais également de comparer les animaux d´un même troupeau entre eux. Alors on entame une discussion avec l´éleveur afin de définir les objectifs et les moyens à mettre en oeuvre pour les atteindre". Quant au fonctionnement concret, il est assez simple : 3 pesées par animaux et par an (plus une visite pour le pointage). Au forfait élevage de 87 euros, s´ajoute 11,10 euros par veau pour une pesée au camion ; 9,5 euros si le camion bascule n´est utilisé que pour l´estive et que l´éleveur dispose d´une bascule sur l´exploitation ; 8 euros si l´élevage dispose de sa propre bascule agréée. "Au cours du troisième rendez-vous, on dresse le bilan de campagne", résume M. Martin. "On trie les femelles destinées à la reproduction et même les mâles qui pourront aller en station". Il ressort surtout de cette démarche un "bilan génétique du troupeau allaitant". Des résultats techniques qui font apparaître l´intervalle vêlage/vêlage, le pourcentage d´insémination artificielle, les différentes évolutions des performances brutes.