Aller au contenu principal

Dans les Cévennes, le pin maritime n’a pas à rougir de sa qualité

Bien qu’offrant de multiples débouchés, cette essence reste très peu valorisée du fait de son histoire et de la mauvaise réputation qu’il conserve dans les vallées cévenoles. Mais la découverte d’une possible filière de valorisation de la résine de ce pin ouvre de nouvelles perspectives.

Bien qu’offrant de multiples débouchés, cette essence reste très peu valorisée du fait de son histoire et de la mauvaise réputation qu’il conserve dans les vallées cévenoles. Mais la découverte d’une possible filière de valorisation de la résine de ce pin ouvre de nouvelles perspectives.
Bien qu’offrant de multiples débouchés, cette essence reste très peu valorisée du fait de son histoire et de la mauvaise réputation qu’il conserve dans les vallées cévenoles. Mais la découverte d’une possible filière de valorisation de la résine de ce pin ouvre de nouvelles perspectives.
© Dexmac – Pixabay

Il ne fait pourtant « de tort à personne », mais le pin maritime garde toujours sa « mauvaise réputation ». C’est qu’il a une histoire cet arbre « subi » selon Virginie Guiroy. L’animatrice de la charte forestière du pays des Cévennes travaille sur le sujet de la valorisation depuis des années. « C’est une essence introduite avec les mines, pour une vocation industrielle, qui poussait vite et avait l’avantage de craquer avant de rompre ». Mais avec la fermeture des mines, l’arbre devient un symbole du déclin des vallées cévenoles ainsi que de la déprise agricole.
Et pourtant, le pin maritime ne manque pas d’atout. « Champion de la lumière », c’est une essence pionnière qui repeuple facilement un taillis ouvert, capable de « pousser entre des dalles rocheuses, même sur des sols pauvres » selon Jean-Yves Magaud, correspondant-observateur du Centre régional de la propriété forestière. Selon lui, alors que les autres arbres subissent les affres des champignons et des maladies, le pin maritime en Cévennes « va bien ». Contrairement aux monocultures des Landes très touchées, ici « on n’observe pas de rougissement ni de symptôme inquiétant ». Ce technicien forestier se bat aussi contre une croyance tenace : « non, ce n’est pas le pin maritime qui est à l’origine du dépérissement des châtaigniers » certifie-t-il.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière