Dans le Cantal, Gîtes de France semble satisfaire tout le monde
Les Gîtes de France Cantal affichent un bilan 2018 positif avec une progression du taux d’occupation et un carnet de commandes pour 2019 qui s’annonce garni.
Les Gîtes de France Cantal viennent de communiquer les premiers chiffres d’une saison 2018 qualifiée de bonne. Tout d’abord avec un taux d’occupation qui a augmenté de près de 2 % (33,02 % contre 31,09 % en 2017). “C’est une nette progression du taux d’occupation global, se réjouit Solange Escure, directrice des Gîtes Cantal, avec, qui plus est, d’excellents retours clients puisque nous sommes à 4,7 sur 5 (4,62 pour le niveau national).”
Des séjours plus longs
Les réservations web voient elles aussi leur nombre grimper puisque “nous sommes à plus de 64, 5 % de contrats qui se font directement en ligne (60,8 % en 2017). Cependant, il y a encore ce besoin de réassurance client puisque nous avons toujours autant d’appels. Et même en ce début d’année 2019, nous avons encore plus de coups de fil que les deux dernières années”.
Les clients ont encore besoin de contact humain, “même si c’est par téléphone, poursuit Michel Cabanes, président des Gîtes de France Cantal. Ils ont réservé, ils pensent à leurs vacances et, d’un coup, ils ont besoin de se faire confirmer les choses”. C’est peut-être aussi une marque de qualité chez les Gîtes 15 dont le savoir-faire téléphonique n’est plus à prouver.
Côté chiffres toujours, ce sont 160 719 nuitées qui ont été
enregistrées en 2018, “avec une part de la clientèle hors France qui reste assez faible, 6,8 % (6 % en 2017), remarque Solange Escure. La clientèle Gîtes demeure une clientèle très franco-française”. Dans le Cantal, le premier département représenté est la Loire-Atlantique. Si la région l’Île-de-France reste le leader incontesté en nombre de visiteurs (19,2 %), les Pays de Loire sont assez loin derrière (9,77 %). On note une augmentation des touristes venus de Rhône-Alpes avec 6 % - est-ce l’effet nouvelle Région ? - mais aussi la part prépondérante du Centre (6 %) “pour les vacances d’hiver, et l’Auvergne à
4 %”.
Pour ce qui est de la durée des séjours, “nous avons une augmentation du séjour à la semaine (66 %), alors que jusqu’ici, nous étions à la baisse”. Parallèlement, les courts séjours sont en repli (16 % contre 18 % en 2017). “C’est la première année que la tendance s’inverse. Il faut attendre encore pour en tirer d’autres conclusions”, estime Solange Escure.
Quant à la suite, cela s’annonce plutôt bien. Le taux d’occupation pour les vacances de février 2019 est en hausse de 5 % avec déjà 253 semaines de
vendues (238 en 2018). Le carnet de commandes au 14 mars est en hausse de 4 %, “avec pourtant un manque de logements sur la zone. Des choses se mettent enfin en place avec le Département”, précise Michel Cabanes.