Les Échos de Cantalès, pourquoi les socio-professionnels s'unissent ?
Créée récemment, la nouvelle association regroupent 95 % des acteurs du tourisme autour du lac de Saint-Étienne-Cantalès.
Créée récemment, la nouvelle association regroupent 95 % des acteurs du tourisme autour du lac de Saint-Étienne-Cantalès.


Les Échos de Cantalès, “cela représente environ 95 % des socio-professionnels autour du lac”, présente Éric Turquet, le tout nouveau président de l’association. Les premières réunions remontent au mois d’octobre, aujourd’hui l’association est créée. Pourquoi ? Parce que pour la première fois tout le monde s’est mis autour d’une table “et s’est rendu compte que nous avions des intérêts communs”.
Dans un premier temps, il s’agissait de contacter “uniquement les socio-professionnels dans un périmètre de 5 km autour du lac” et de présenter l’idée comme suit : “Un hôtelier sans loisir cela n’a pas de sens ; un camping sans restauration, cela n’a pas de sens... Cela veut simplement dire que l’on est tous sur le même bateau et très complémentaires les uns des autres.”
Changer l’image du lac
À ce jour, Les Échos de Cantalès regroupent des restaurateurs, des hôteliers, des campings, des clubs nautiques, les associations de pêche... “L’association est jeune, mais on a déterminé quelques axes prioritaires à savoir la création du basique(1) comme une adresse mail, une page Facebook, une page Instagram... C’est aussi de changer l’image du lac, en tout cas de trouver une identité, voir une entité au site.”
Entouré de Annabelle Millot, gérante du parc accrobranche Rénac aventure, de Vincent Heiligenstein, président du Cantalès nautic club, et Stéphane Delprat, président du Rénac nautic club, Éric Turquet est bien déterminé à faire du lac, “un lieu bien identifié, même si on aura toujours nos presqu’îles (Puech des Ouilhes, Rénac, Espinet...)”.
Le plus incroyable dans cette histoire “c’est que certains sont installés depuis 5 ans, 10 ans, mais ne s’étaient jamais rencontrés”, complète Annabelle Millot. Et les premières réunions l’ont confortée dans son approche : “Ensemble, on est plus fort.” Se mettre autour d’une table pour “fluidifier l’information entre professionnels, communiquer auprès des clients, renchérit Éric Turquet. Et surtout travailler avec ce qui existe. Pas question de remplacer ou de rajouter des structures.”
Faire du lac “un lieu bien identifié, même si on aura toujours nos presqu’îles (Puech des Ouilhes, Rénac, Espinet...)”, présente Éric Turquet, président des Échos de Cantalès
Travaillant déjà avec deux collectivités et leurs offices de tourisme (Châtaigneraie cantalienne et Aurillac agglo), l’association souhaite élargir son champ de collaborations avec EDF, le Département, pourquoi pas la Région, “l’idée étant de faire remonter auprès des décideurs ce qui va, les problématiques ou les manques”. La finalité étant : “Qu’est-ce qu’on fait de notre lac aujourd’hui et qu’est-ce qu’on en fera dans 15 ans ?”
Les Échos de Cantalès voient même plus loin avec “un ticket “monts” et “lac” qui ne peut que marcher”, en évoquant le Puy Mary, le Lioran et des passerelles qui peuvent se développer “car il est très rare que nos clients restent sept jours sur le lac, insiste Éric Turquet. Ils vont sur les grands sites et même si nous n’en faisons pas partie aujourd’hui, on est convaincu que le lac en fera partie demain”.
L’association est également en train de réfléchir à l’aspect économique du site “et que représente exactement l’ensemble des structures en termes de poids économique ? Quelle est la fréquentation autour du lac ?”, des questions auxquelles “on est incapable de répondre, pour l’instant”.
(1) Contact, lesechosdecantales@gmail.com