Copagno : à la recherche de jeunes bergers
Brexit, FCO, baisse de la consommation, irrégularité de production et démographie vieillissante, Copagno a fait face à bien des remous en 2016 mais maintient le cap vers l’avenir et le développement.
C’est un fait loin d’être nouveau et spécifique à la filière ovine. Les bergers prennent les chemins de la retraite laissant derrière eux des troupes ovines d’excellente qualité. Sans jeune pour les reprendre, l’avenir de la filière paraît vulnérable. À l’occasion de son assemblée générale le 12 mai, Copagno s’est questionné sur les possibles actions à mettre en place au sein de la filière pour freiner, voire inverser cette tendance.
L’activité se maintient
Malgré une chute des prix au premier trimestre 2016 et la dévaluation de la livre suite au Brexit, Copagno termine positivement son année. Avec plus de 105 000 agneaux vendus et un chiffre d’affaires d’approvisionnement de 1 501 252 euros, la coopérative confirme sa place dans la filière. Selon Paul Bony, président de Copagno, la force de la coop réside en partie dans les signes officiels de qualité (SOQ), « 65 % de notre production est sous SOQ. Ils permettent de rassurer le consommateur et de mettre en marche la filière, notamment les producteurs. » La coopérative est également forte de son expertise technique à travers l’accompagnement individuel et mutualisé de ses éleveurs. L’augmentation des troupes ovines et l’amélioration de la productivité commerciale avec 1,04 agneau par brebis, témoignent de l’engagement de la coop auprès de ses adhérents.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1410, du 18 mai 2017, en page 8.