Congrès des services de remplacement : plusieurs idées pour « suciter la préférence »
Élus et salariés des services de remplacement de toute la France se sont réunis les 15 et 16 mai à Aumont-Aubrac pour leur congrès. L’événement qui avait cette année pour thème « la qualité » a permi de définir les lignes directrices de l’association au niveau nationale.
C’est la tradition au sein des services de remplacement de France, tous les deux ans, élus et salariés se réunissent pendant plusieurs jours pour parler ensemble de l’avenir de la structure. Pour leur 7e congrès les services de remplacement avaient choisi de s’installer à Aumont-Aubrac. Mardi 15 et mercredi 16 mai, près de 250 congressistes venus de toute la France ont investi la maison Terre de Peyre de la commune. Premier temps fort, le congrès a commencé mardi par la tenue de l’assemblée générale de SR France au cours duquel Luc Pierron a été réélu à la vice-présidence de l’association (lire ci-dessous). Les travaux inhérents au congrès se sont eux surtout déroulés le mercredi.
Six groupes, six propositions
« Nous nous sommes partagés en six groupes de travail. Chaque groupe travaillait sur un axe, une thématique en rapport avec notre thème central de la qualité, explique Vincent Bonnet, président du service de remplacement de la Lozère. Ensuite, nous nous sommes tous réunis pour faire le point sur nos travaux et afficher nos différentes propositions. » Des propositions qui ont été soumises aux votes des participants. Au final, six résolutions, une par groupe de travail, ont été prises par les congressistes : la création d’une émission intitulée « Le meilleur agent de remplacement de France », la formation des salariés sur l’écoute et la qualité d’accueil, la possibilité d’activer son remplacement via un QR code, la mise en place d’une application « mon remplacement », la création d’un système de fidélisation avec engagement et la mise en place d’un système de parrainage. « Toutes ces décisions seront prises en compte pendant les deux prochaines années pour développer et restructurer les services de remplacement, a expliqué Luc Pierron lors de son discours de clôture du congrès. Notre congrès qui se tient tous les deux ans est un moment privilégié d’échanges et de réflexion. Il nous permet de tracer les grandes lignes de notre structure. Il nous permettra aussi d’écrire une nouvelle page de notre réseau car nous devons encore prouver que nous sommes un réseau. Pour cela, je pense que nous devons ré-ouvrir les discussions avec les autres structures, qu’elles soient concurrentes ou partenaires. »
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1461, du 24 mai 2018, en page 3.