Formation
Concilier économie et environnement
Vivea a réuni 180 professionnels pour identifier les compétences nécessaires aux agriculteurs afin de concilier performances économique et environnementale
Depuis plusieurs années, la profession s’est engagée dans de nombreux chantiers pour améliorer les pratiques agricoles. Vivea l’a accompagnée dans cette démarche par la définition d’un plan stratégique structuré autour des trois piliers du développement durable : économique, social et environnemental. Le nombre de stages sur l’axe environnemental a continué d’augmenter en 2011, pour atteindre 35,9 % des formations financées par VIVEA, soit 1,22 millions d’heures/stagiaire (dont 939 000 Certiphyto). Aujourd’hui, 160 000 chefs d’entreprise agricole ont été formés au Certiphyto et 70 % d’entre eux souhaitent aller plus loin. Christiane Lambert, présidente de Vivea : « Ce qui était perçu comme une contrainte est devenu un levier de changement. Vivea apparait comme émetteur de solution, celui qui facilite. Il nous faut lever le risque d’opposition ou d’incompréhension entre agriculture et environnement, les questions d’environnement figurent au centre des préoccupations du monde agricole ».
C’est pourquoi VIVEA a organisé le 19 avril 2012, un nouvel atelier intitulé « Quelles compétences des chefs d’entreprise agricole pour conjuguer performances économique et environnementale » qui a réuni 180 experts, formateurs, responsables professionnels et techniciens issus des organisations professionnelles agricoles, de développement et de conseil. Chacun a contribué à ce temps de réflexion collective où une expertise, couplée à la présentation d’actions réussies, a permis aux participants d’échanger et de faire des propositions sur 7 grands sujets : l’Agriculture écologiquement intensive, l’eau, la protection des cultures et les innovations techniques, la communication sur le métier et les pratiques, le sol et l’agronomie, l’autonomie fourragère et la biodiversité. Christiane Lambert : « Vivea a accompagné des chefs d’exploitation innovants, des agitateurs d’idées et de questionnement. Alors que les efforts des agriculteurs ne sont pas suffisamment reconnus, il est bon de regarder le travail accompli. L’objectif de l’atelier est d’en tirer des enseignements, de donner de l’ampleur à ces initiatives, d’élargir les partenariats et plus globalement de faciliter la mise en place d’une offre de formation plus adaptée et plus étoffée pour mieux répondre à la volonté des chefs d’entreprise agricole de s’engager dans une croissance durable ».
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La suite est à lire dans laCreuse agricole et rurale du 11 mai 2012.