Commerçants et artisans manifestent
Près de 200 personnes se sont retrouvées sur le parvis de la cathédrale de Mende, lundi 23 novembre, à l’appel de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Lozère (UMIH 48) pour demander la réouverture des commerces jugés « non essentiels ».
Soutenue par de nombreux syndicats, dont la FDSEA et les JA 48, l’UMIH 48 a déposé un cercueil noir devant l’entrée de la préfecture, au son du glas, et gravé des mots « Je n’étais pas essentiel ». Christian Chavignon, co-président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie de Lozère, a dénoncé une situation « insoutenable pour les commerçants et restaurateurs de Lozère », avant de laisser la place aux présidents de différents syndicats invités à montrer leur soutien.
Après le rassemblement, les coprésidents de l’UMIH 48 et les représentations de différents syndicats de commerçants et artisans étaient attendus à la préfecture lundi après-midi pour discuter de la situation avec la préfète Valérie Hatsch.
La préfecture n’a pas souhaité répondre à nos questions sur le sujet, mais a indiqué dans un communiqué portant plus largement sur les mesures économiques et le Plan de Relance que « localement, la mobilisation des services de l’État de la Lozère permet d’amortir le choc sur l’économie ». Dans ce même communiqué, ils ont assuré que la « mobilisation en faveur des acteurs économiques est forte pour continuer à accompagner les secteurs d’activité les plus touchés, favoriser et accélérer la reprise ».