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Comment chasser en toute tranquillité ?

Pour être autorisé à chasser, il faut être détenteur d’un permis. Depuis le 1er janvier 2014, les règles ont évolué. Il n’y a plus qu’une seule épreuve avec des questions théoriques et des exercices pratiques.

© JC Gutner

Plusieurs sessions sont organisées tout au long de l’année. Ce sont des inspecteurs de l’ONCFS qui délivrent le sésame. Il est nécessaire d’avoir 15 ans révolus et de suivre une formation théorique et pratique, proposée par l’ONCFS avant de se présenter à l’examen qui se déroule en deux temps. Le premier, noté sur 21 points, comporte des exercices de maniement de l’arme, de parcours de chasse et de tir réel. Le second, noté sur 10 points, consiste en des questions théoriques sur les thèmes de la faune sauvage, sur la loi relative à la police de chasse ou encore les armes et les munitions. Le candidat totalisant un minimum de 25 points se verra attribuer le permis de chasse. Il faut noter que tout comportement dangereux constaté pendant le déroulement des épreuves entraînera l’élimination du candidat.Une fois le permis de chasse obtenu, en plus de contracter une assurance chasse, l’intéressé doit valider son permis pour une période et une zone géographique souhaitée. Elle peut être annuelle (du 1er juillet au 30 juin de l’année suivante) ou bien aller de trois à neuf jours consécutifs sur la campagne cynégétique. En ce qui concerne la zone, celle-ci peut aussi bien être départementale que nationale. Dans le premier cas, la validation est également valable sur les communes limitrophes des départements voisins. Dans le second, l’autorisation est aussi applicable sur les DOM et TOM. C’est le droit de propriété qui consacre au propriétaire son droit de chasse. Tout propriétaire de terre bénéficie du droit de chasser tout en se conformant aux règles cynégétiques : dates d’ouverture et de fermeture de la chasse, les règles de chasse… Dans le cas où les terres seraient louées, l’occupant ne peut empêcher le propriétaire d’exercer son droit de chasse sur les terres. Le propriétaire est libre d’interdire la chasse sur ses terres, le locataire des terres restera libre d’exercer son droit de chasser.

La suite dans le Réveil Lozère, page 5, édition du 10 septembre 2015.

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