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Comice du Malzieu : un premier concours pour se lancer

Installé depuis moins de 6 mois, Jonathan Fayt présentera douze Aubrac au comice de la Haute-Truyère, organisé par les JA du secteur du Malzieu-ville, dimanche 24 septembre. Un premier concours qui permettra au jeune agriculteur de se tester.

© Aurélie Pasquelin

Ancien mécanicien agricole, Jonathan Fayt est installé depuis le 1er mai 2017 aux Ducs, sur la commune du Malzieu-Forain. Une installation qui tenait au jeune agriculteur, lui-même enfant d’éleveurs. « Depuis tout petit, j’ai toujours voulu faire ça, confie l’intéressé. J’ai toujours voulu avoir ma ferme et élever des Aubrac. Quand j’ai eu l’âge de m’installer, je n’ai pas pu reprendre l’exploitation familiale, trop petite pour trois personnes. J’ai donc fait plusieurs emplois différents. Mécaniciens agricoles ou charpentier, on peut dire que j’ai multiplié les expériences. Mais cela, je ne le regrette pas. Ça m’a permis de voir autre chose, de rencontrer des gens que je n’aurai pas pu rencontrer et aussi de pouvoir réparer moi-même mon tracteur. Cependant, si ma vie me plaisait, j’avais toujours envie de m’installer alors quand Jean-Claude Vidal m’a demandé si je voulais reprendre une partie de l’exploitation j’ai dit oui, évidemment. »

La passion de la race Aubrac
Aujourd’hui, Jonathan Fayt s’est installé sur les terres et exploite les 93 ha d’estives et 53 ha de près de sa ferme. Petit à petit, ce passionné d’Aubrac se constitue aussi son cheptel pour une production en Aubrac pur race. Cet hiver, l’exploitation devrait compter déjà une cinquantaine de bêtes issues d’une sélection effectuée par le jeune agriculteur sur une vingtaine d’élevages. « Pour monter mon cheptel, j’ai parcouru les différentes exploitations de la région, raconte Jonathan Fayt. Toutes les vaches que j’ai choisies sont inscrites, mais ce n’était pas mon seul critère, je voulais avant tout qu’elles soient dociles pour ne pas avoir de problèmes avec elles par la suite, que ce soit dans le bâtiment ou en estive. »

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1426, du 21 septembre 2017, en page 6.

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