Christophe Dos Santos, la diversité comme clé pour s’en sortir

Christophe Dos Santos, 52 ans, est installé à Estivaux depuis 10 ans en GAEC avec sa conjointe. Ensemble, ils élèvent des broutards et cultivent des pommes Golden sur une exploitation de 100 hectares. Ils vendent leurs produits à la coopérative Cooplim, aux Éleveurs du Pays Vert et à la SAS Fontaine à Voutezac.
Un engagement fort et un véritable partage
Christophe s'est engagé au sein de la FDSEA, attiré par l'esprit dynamique de cette équipe où il se sent bien. Il y trouve non seulement une écoute attentive, mais aussi un véritable partage d'idées pour défendre la production de la pomme. Grâce à la FDSEA, il a pu se faire connaître, lui qui n’est agriculteur que depuis dix ans — auparavant, il travaillait dans une entreprise de transport. En participant aux réunions, il découvre d’autres modes de production et, surtout, il ne se sent plus isolé.
La rémunération : une priorité essentielle
Le combat de Christophe porte sur la quête d'une rémunération équitable et juste pour tous les agriculteurs. Selon lui, la clé pour sortir de cette impasse réside dans la diversification des activités.
Il faut arrêter de prétendre qu’il est impossible de s’en sortir. En diversifiant les ateliers, il est tout à fait possible de gagner correctement sa vie. Mais cela exige un investissement de travail considérable », souligne-t-il.
Pour Christophe, le bien-être de chacun est essentiel, et cela passe avant tout par une rémunération juste. Il considère la profession d’agriculteur comme unique et déplore le manque de soutien pour d’autres secteurs, un soutien qu’il estime indispensable pour garantir un avenir durable à la profession.
Voter pour éviter le chaos agricole Christophe lance un appel aux électeurs :
Il est impératif de voter aux élections à la Chambre. Sans cela, le monde agricole risque de connaître la même cacophonie que l’Assemblée nationale aujourd’hui. »