Chasse : Un nouveau schéma cynégétique entre en application
Un nouveau schéma départemental de gestion cynégétique est en vigueur pour 6 années.
Coup d’oeil sur les principales nouveautés.
Un nouveau schéma départemental de gestion cynégétique a été élaboré par la fédération départementale des chasseurs (FDC) en concertation avec les agriculteurs, les forestiers, la propriété privée, les associations de protection de la nature et l’administration. Le 8 septembre, les représentants des chasseurs, des agriculteurs et des forestiers présentaient le contenu de ce schéma en présence du Préfet Eric Maire et du directeur de la DDT 43, Hubert Goglins.
Nouveautés autour du sanglier
Parmi les principales nouveautés du schéma qui fait l’objet d’un document de 94 pages, on note quelques évolutions concernant le sanglier. «Le comité technique départemental a convenu d’une classification de communes dites sensibles» indique Gilles Fombelle, directeur de la FDC. «L’objectif était de trouver un système permettant de réagir rapidement suite à des dégâts.» Une commune sera désormais classée sensible à partir de 4 déclarations de dégâts indemnisables sur son territoire dans une période de 15 jours. Sur ces communes dites sensibles, la chasse pourra être anticipée au 1er juin, sur autorisation. Ce printemps, 7 communes ont été classées sensibles, il s’agit de Riotord, St-Just près-Brioude, Vernassal, Tiranges, Siaugues Ste Marie, Laval/Doulon, Bas-en-Basset. «Les communes sont déclassées dès l’absence de déclaration de dégâts dans le mois qui suit» souligne Gilles Fombelle.Toujours dans le cadre de la chasse au sanglier, dans les communes sensibles, il sera désormais possible de procéder à des tirs individuels (en période de chasse et sur autorisation de l’administration avant l’ouverture générale de la chasse) ; «L’ACCA ne peut pas interdire le tir individuel pendant la période de chasse» a indiqué le Préfet.Quant à l’agrainage, qui suscite de vives tensions sur le terrain, il devra faire l’objet de concertation au sein du comité technique départemental.«Nous disposons d’outils pour que cela se passe bien sur le terrain. Et localement, les chasseurs doivent agir lorsqu’il y a des dégâts» a indiqué Christian Buffière, directeur de la Chambre d’agriculture. Hubert Goglins a invité les agriculteurs intéressés par l’acte de chasse à intégrer des ACCA, une manière pour lui «d’établir la communication et de rajeunir les populations de chasseurs». Évolutif, ce schéma départemental pourra faire l’objet d’avenants selon les besoins.
Véronique Gruber