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Célia lance un nouvel outil pour aider à la sélection génétique

Alors que son assemblée générale est prévue pour le 30 juin à Laguiole (Aveyron), Célia tenait son assemblée de section mercredi 10 mai à Antrenas. L’occasion pour les participants de faire le bilan de l’année écoulée et de faire le point sur le développement de son nouvel outil en matière de génétique : Egen’Célia.

© Aurélie Pasquelin

Ils étaient une quinzaine d’éleveurs de toute la Lozère à avoir fait le déplacement mercredi 10 mai à Antrenas pour l’assemblée de section de la Célia. Au programme : préparation de l’assemblée générale de la coopérative, bilan de l’année 2016 mais aussi présentation d’Egen’Célia, leur nouvel outil d’évaluation génétique. Côté bilan, la coopérative enregistre cette année une nette augmentation des volumes en ovins (+9 %) et en bovins (+12 %). Malgré tout, la coopérative enregistre un résultat à l’équilibre pour l’année. « Ce résultat s’explique en grande partie par la conjoncture de l’année écoulée qui a vu une baisse des ventes dès le mois de septembre, explique Hervé Chapelle, directeur général de la coopérative. Cependant, l’augmentation des volumes que ce soit en ovins ou en bovins est pour nous une très bonne chose. Elle reflète la confiance que nous portent nos adhérents. » Ce lien, la Célia compte bien le renforcer avec la mise en place d’Egen’Célia, un outil d’évaluation génétique à partir des données commerciales de la coopérative pour les achats effectués depuis le 1er janvier 2014.

L’évaluation génétique des données commerciales
Cet outil produit des index pour les taureaux Charolais, Aubrac et Salers ayant eu suffisamment de descendants achetés par la Célia. Pour cela, l’outil prend en compte plusieurs critères sur la descendance des taureaux comme le taux de survie des veaux dans les trois premiers jours d’existence. Plus particulièrement, pour les broutards le potentiel de croissance et la plus-value commerciale à 300 jours sont étudiés. Quant aux fleurs d’Aubrac l’outil prend en compte la conformation, la plus-value commerciale et le poids de carcasse à 30 mois. Sur les broutards Aubrac, par exemple, la coopérative a dû faire le tri sur les 53 000 bêtes achetés depuis le 1er janvier 2014.

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1410, du 18 mai 2017, en page 4.

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