Assez peu de mouvements pour la prochaine rentrée
Pas de “postes à rendre” fait de septembre 2010 une rentrée “favorable” pour l’inspecteur d’académie.
Encore une école de moins. Celle de Saint-Bonnet-de-Condat, en sursis depuis un regroupement pédagogique intercommunal avec Saint-Saturnin. Sans élèves issus de la commune, le RPI n'a plus de raison d'être. À la rentrée 2010, d'autres écoles du Cantal perdront des classes. D'autres en gagneront, en fonction des effectifs. "Mais le département ne rend pas de poste", précise l'inspecteur d'académie, Yves Delécluse. Pourtant, d'après les premières projections, les jeunes Cantaliens seront 48 de moins qu'à la rentrée de 2009. L'inspection académique préfère d'ailleurs parler de "stabilité" des effectifs. Le ré-équilibrage interne qui sera opéré a été validé le 30 mars en Conseil départemental de l'Éducation nationale (CDEN présidé par le préfet). Perdent un poste d'enseignant les écoles de : Cassaniouze, Chaliers / Prat-long (RPI), Labrousse, Lanobre, Oradour, Saint-Bonnet-de-Condat (fermeture), ainsi que les écoles aurillacoises des Frères-Delmas et de la Jordanne.
Des écoles perdent un poste tandis que d'autres en gagnent
Gagnent un poste, les écoles de : Crandelles, Saint-Simon et Ytrac. Sont maintenus les demi-postes dans les écoles de : Chalvignac, Leucamp, Naucelles, Saint-Chamant, Saint-Flour (Thioleron), Saint-Jacques-des-Blats (si entrée dans un RPI avec Thiézac). D'autres enseignants sont affectés sur des postes spéciaux, de soutien ou de remplacement. "Une rentrée qui se présente favorablement", résume l'inspecteur Delécluse. Il restera dans une deuxième phase à positionner les candidats sur les postes et, début septembre, à opérer les derniers réajustements en fonction des effectifs constatés. Une fois la rentrée gérée, l'inspection académique devra aussi veiller à la gestion de la vingtaine de professeurs des écoles stagiaires. Sur les 36 semaines que compte l'année scolaire, ils en passeront 24 face à la classe, six en formation et six à en formation théorique à l'IUFM. Quant à la "semaine de quatre jours", elle ne fait pratiquement plus débat. Les écoles du Cantal qui le souhaitaient ont bénéficié de dérogations au cours de ces deux dernières années. En zone urbaine, comme à Saint-Flour et Aurillac, les avis restent cependant partagés. Mais globalement, les ré-organisations locales ont su pallier les possibles inconvénients nés de ces nouveaux rythmes.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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