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Apiculture : des ruches sur les toits d'un supermarché

Les établissements Leclerc d’Aurillac ont installé 5 ruches et 200 000 abeilles sur leurs toits.

Le rucher de la Jordanne, une aventure avant tout humaine pour les salariés de la GMS.
Le rucher de la Jordanne, une aventure avant tout humaine pour les salariés de la GMS.
© J-M.Authié

La première récolte a eu lieu ce week-end. Eh oui, on produit du miel désormais sur Aurillac avec Le rucher de la Jordanne, première structure du genre en zone urbaine et, qui plus est, sur les toits de l’enseigne Leclerc. Il faut dire que le magasin, sous l’impulsion de Anne-Sophie et Joseph Chauvet, n’en est pas à son coup d’essai en matière d’innovation (bilan carbone, borne électrique, recyclage chaleur, tri sélectif,...), alors une expérience de plus ne fait pas peur. “Cette aventure n’est absolument pas commerciale, annonce d’emblée Joseph Chauvet. Nous ne tenons pas à faire concurrence à des producteurs que nous avons en rayon. Nous n’en avons d’ailleurs jamais eu l’intention”.


La buckfast“n’est pas agressive”


En fait, dans cette histoire, tout est parti de l’initiative de deux collaborateurs : Olivier Cros et Franck Calvet. “Les deux sont responsables au niveau du magasin et nous ont sensibilisés sur l’écosystème depuis très longtemps. Il y a trois ans, un projet a germé comme ça pour savoir ce que nous pouvions faire pour les abeilles, leur environnement.” Du coup, la phase opérationnelle a été enclenchée l’an dernier. Un point sur la réglementation, sur le “zéro” risque, les normes, et voilà que les ruches, après autorisation préfectorale, s’installent sur les toits en mai dernier. Cinq au total, avec des “buckfast” pour animer le tout. “Cette race venue d’Angleterre n’est pas agressive, contrairement à l’abeille noire plus fréquemment utilisée en Europe, expliquent les deux salariés, qui sont également apiculteurs(1). Il y a entre 30 000 et 40 000 abeilles par  ruche  environ. C’est potentiellement  150 000  et 200 000 abeilles sur nos têtes.” Au-delà de la direction, l’ensemble du personnel a été mis au courant du projet. Quelques uns, samedi, sont venus assister à la récolte et goûter au miel, à-même les cadres, tout juste sorti des ruches. Un délice !


(1) Olivier Cros et Franck Calvet sont inscrits à la Chambre d’agriculture, au GDS et au syndicat d’apiculture.

 

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés.

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