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AOP Roquefort : une évolution qui préoccupe

La réforme des interprofessions imposée par Bruxelles avec le paquet lait et la mise en place des contrats individuels ou en OP avec les entreprises sont considérés comme une révolution sur le rayon AOP Roquefort par les producteurs de la FRSEB. Ils ont fait le point fin avril lors d’une assemblée générale extraordinaire.

© La Volonté paysanne

Robert Glandières, président de la fédération régionale des syndicats des éleveurs de brebis (FRSEB), n’hésite pas à parler de révolution pour résumer la transition effective pour la prochaine campagne laitière entre l’ancien système de gestion des volumes et des prix de la filière et le nouveau, en cours de création. Et ce, au moment où l’AOP Roquefort fête cette année les 90 ans de son appellation : « Les règles de la concurrence édictées par le paquet lait, voté par l’Union européenne en 2012, conduisent la filière Roquefort à ne plus fixer le prix du lait de brebis au sein de son interprofession créée en 1930. » La confédération générale des producteurs de lait de brebis et des industriels de Roquefort, qui réunit les sept industriels de la filière et un collège de producteurs (FRSEB), fixe chaque année les prix du lait pour le Roquefort, gère la marque collective de la Brebis Rouge et contrôle avec l’Inao l’application de la loi de 1925 protégeant l’appellation Roquefort. « Aujourd’hui, le prix du lait décidé au sein de l’interprofession n’est donc plus légal », insiste Robert Glandières. L’assemblée générale extraordinaire avait pour but de réunir les présidents des syndicaux locaux pour les tenir informés de la réforme de la filière Roquefort et leur faire valider, par un vote, « les principes de sortie du système actuel, basés sur les valeurs de mutualisation, de solidarité et de gestion de la production du lait de brebis », souligne le président de la FRSEB.

La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 21 mai 2015.

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