Agriculteurs et coureurs cyclistes : mêmes combats
Interview de Bernard Hinault.
En 2008, la FNSEA proposait à ASO (Amaury sport organisation), la société organisatrice du Tour de France de mettre sur pied, sur le parcours de la grande boucle, un concours de créations dans les champs : « Les agriculteurs aiment le Tour ». Cette année encore, ASO et la FNSEA continuent leur partenariat. Cette fois-ci, la FNSEA suggère aux FDSEA situées sur le parcours du tour de réaliser des « montres » dans les champs. Une occasion d’interroger Bernard Hinault, quintuple vainqueur du Tour de France, ancien responsable des relations publiques de la grande boucle, et agriculteur à la retraite sur sa vision des choses.
Que pensez-vous de la relation entre le Tour de France et les agriculteurs ?
Les agriculteurs sont ceux qui façonnent le paysage de la France. Ce sont eux aussi qui l’entretiennent et ils savent le faire ! Leur métier est très dur. C’est la même chose pour le métier de coureur cycliste. Agriculteurs et coureurs cyclistes se retrouvent à affronter les conditions climatiques.
Est-ce que vous pensez que l’on pourrait aller plus loin dans cette synergie Tour de France-agriculteurs-agriculture ?
Je ne sais pas. C’est déjà magnifique ce qui a été fait avec ce concours de visuels qui va fêter ses dix ans ! Et puis avec des dessins créés par les agriculteurs qui sont de plus en plus beaux. C’est génial. Peut-être peut-on rajouter des dégustations de produits au départ, ou en cours de route, ou bien à l’arrivée ?
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1417, du 6 juillet 2017, en page 2.