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Congrès Jeunes Agriculteurs du Puy-de-Dôme
Agir pour assurer l’avenir laitier du Puy-de-Dôme

La Fdpl a exprimé lors de son assemblée générale le 7 avril à Aubière son ambition de défendre la production laitière et sa vigilance dans les contrats.

Pascal Servier, appuyé par le président de l’Udsea, Claude Raynaud, appelle à la mobilisation des éleveurs au sein de l’association des producteurs de lait du Massif central. La Ddt, représentée par Laurent Bresson et Xavier Canellas, souligne la qualité du travail de fonds de la Fdpl et incite les producteurs à faire remonter tout écart par rapport au cadre juridique des contrats.
Pascal Servier, appuyé par le président de l’Udsea, Claude Raynaud, appelle à la mobilisation des éleveurs au sein de l’association des producteurs de lait du Massif central. La Ddt, représentée par Laurent Bresson et Xavier Canellas, souligne la qualité du travail de fonds de la Fdpl et incite les producteurs à faire remonter tout écart par rapport au cadre juridique des contrats.
© Fdpl

«Il faut rentrer dans le débat économique avec optimisme et faire des propositions. Il y a des perspectives avec la mise en place des contrats et la massification de l’offre, pour cela, il ne faut pas les signer immédiatement et négocier collectivement » ouvre Pascal Servier, président de la Fdpl. Le secrétaire général, David Chauve, est convaincu que « 2015 n’est pas la fin du monde, c’est maintenant qu’il faut prendre au mieux les virages pour conserver une dynamique laitière et aborder l’avenir avec sérénité ».

 

Les résultats de l’action syndicale

« Le travail de fonds du livre blanc du Massif central a permis de mieux soutenir la production laitière de montagne à base d’herbe » met en avant Jean-Yves Ayel, du bureau de la Fdpl. Ces exploitations ont pu bénéficier depuis 2010 d’une aide au lait de montagne, de la reconnaissance d’un Dpu herbe, d’une revalorisation du montant de l’Ichn et du maintien du financement de la Phae pour les dossiers en cours. Au final, une simulation à partir de cas types fait apparaître une hausse des soutiens d’environ 5 000 € par chef d’exploitation.

La Fdpl a mis en avant une action qu’elle a portée « comme son bébé », la mise en place des plans de développement laitier. « Ce travail a vu le jour grâce à l’implication de tous les partenaires » souligne Pascal Servier. Frédéric Groisne, du bureau de la Fdpl, rappelle que cette initiative a véritablement fait progresser des exploitations. « Les perspectives ouvertes par les plans de développement, en particulier l’évolution des références, serviront de base dans les nouveaux contrats » insiste David Chauve. De nombreuses autres actions, parfois réalisées dans l’ombre, sont toutes aussi importantes : dossier qualité, relations avec le développement, relevés de prix et de factures de lait, affaires de non collecte, dossier vente directe, bassins laitiers, prix du lait, etc. Christian Agay a rappelé les actions de blocage des laiteries à l’époque de la crise laitière de 2009. Depuis, les indicateurs validés en juin 2009 ont permis un redressement des prix, entaché par l’incertitude de l’impact des marchés allemands et une hausse des charges. « La réalité de la dérégulation des marchés nous met en danger permanent. Mais ce n’est pas le moment de réduire la production, au risque de perdre des parts de marché » commente Pascal Servier.

 

Des propositions de contrat « indignes et honteuses»

« Un brouillon a été envoyé aux producteurs, il faut maintenant le corriger » signale Aurélien Fayard, du bureau de la Fdpl. Le syndicat tient à ce que le contrat respecte un équilibre entre producteurs et acheteurs, ce qui n’est pas le cas si les propositions des transformateurs sont signées telles quelles (voir encadrés). Au-delà de l’analyse collective juridique des contrats, les éleveurs veulent porter leurs valeurs et s’investir dans la différenciation de leurs produits. La rémunération du producteur est un objectif à atteindre, par une valorisation des Aop et la mise en place d’une marque Montagne, propriété des producteurs rassemblés dans l’association des producteurs de lait de Montagne. « Un travail en concertation avec la filière » précise Pascal Servier. Face au bouleversement laitier, « l’erreur est de ne pas réagir » estime le bureau de la Fdpl. Il appelle à des échanges « plus responsables » et « plus respectueux » de la part de toutes les entreprises. Les coopératives doivent soumettre à leurs adhérents une proposition de modification du règlement intérieur avant le 1er juillet 2011.

La Fdpl demande aux coopératives une « transparence exemplaire » sur ce dossier avec ses adhérents.

Mode d’emploi : comment analyser rapidement une proposition d’achat de lait ?

 

- Sans lire tout le contrat d’affilé, repérez les points-clefs : volume, prix, durée.

- Listez les obligations des deux parties et vérifiez l’équilibre du contrat.

- Comparez les conditions sur ces points avant la fin des quotas et après.

- Les détails des clauses peuvent être en annexes : détachez-les et lisez-les en parallèle dès qu’elles sont citées. Le contrat fonctionne-t-il si on ne prend pas en compte les conditions interprofessionnelles ? Dans quelles conditions ?

- Vérifiez les conditions qui déresponsabilisent une partie aux dépens d’une autre.

- Distinguez ce qui est du ressort du « réglementaire » et de l’accord « conventionnel » entre les parties sur un même point.

- Imaginez comment peuvent être traités les autres points…

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