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« Accroître la valeur ajoutée »

Lozère insémination a tenu son assemblée générale le 31 mars à Aumont-Aubrac. À retenir la satisfaction du conseil d’administration qui constate une progression du nombre d’inséminations bovines et caprines sur le département.

© Lozère insémination

Les résultats de l’exercice 2013-2014 viennent confirmer une tendance forte : chaque année, l’insémination progresse en Lozère. « En dix ans, le nombre de vaches et de génisses inséminées sur le département a augmenté de plus de 8 % », expliquait Mathieu Saint-Blancat, directeur de la coopérative : « Nous assistons à une forte progression de l’insémination car les taureaux et les services que nous apportons sont de plus en plus reconnus et appréciés. À cela s’ajoute le travail de sensibilisation des éleveurs, nos actions de développement auxquelles se joignent des remises directes à nos adhérents. » L’activité en troupeaux laitiers est demeuré stable (moins 160 femelles inséminées). La part du croisement a été atténuée. L’activité s’est développée dans les troupeaux bovins viande de races bouchères (142 femelles supplémentaires) et a continué sa croissance au sein du troupeau Aubrac (167). Dans le même temps, les autres services proposés aux adhérents se sont développés : le nombre d’IA par synchronisation des chaleurs a progressé de 1,9 % (multiplié par trois en dix ans) ; le nombre de constats de gestation réalisés est à plus 11000 tandis le nombre de génotypages femelles (races Prim’Holstein et Montbéliarde) s’éleve à 73. L’intérêt de l’insémination réside dans la possibilité « d’utiliser des produits adaptés aux objectifs de sélection de chaque troupeau. Les taureaux d’insémination sont testés sur descendance en viande et présentent donc un profil bien connu. Cette fiabilité est renforcée en lait par une meilleure connaissance du génome permettant d’identifier les gènes ayant un impact fort sur les critères économiques. »

La suite dans le Réveil Lozère, page 6, édition du 16 avril 2015.

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