Emploi
Accompagner les salariés et les employeurs
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Un partenariat innovant entre la profession et l’Anpe débouche sur des actions concrètes en faveur de l’emploi en agriculture.

Professionnels, ANPE, APECITA... tous s’emparent de la question de l’emploi en agriculture. Un secteur qui suscite le débat.
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Auvergne Agricole

Pour info : Pôle emploi au 04.73.44.45.15.
L’emploi en agriculture : on en parle, on en débat même dans le cadre de rencontres organisées la semaine dernière par l’Anpe Auvergne.
Autour de la table : Sylvie Guelon, présidente d’Agri Remplacement du Puy-de-Dôme, Viviane Chomette, présidente d’Agri em-ploi 63, Laurent Usse, chargé de mission FRSEA, Jean-Michel Sotton, délégué régional Apecita, Boris Surjon, directeur de l’Anpe de Cournon et sa collaboratrice, Maryline Charmasson ont constaté unanimement l’augmentation du volume de salariés en production agricole. « On va vers des exploitations plus grandes en taille, avec plus de place pour les salariés » indique le représentant de l’Apecita. « On se trouve également face à des agriculteurs proches de la retraite et qui, aujourd’hui, envisagent de plus en plus l’embauche d’un salarié pour mieux préparer la transmission de leur entreprise. 40% des exploitations vont être cédées d’ici à 2010» précise Laurent Usse.
Un constat qui a conduit la profession et l’Agence nationale pour l’emploi à sceller un partenariat innovant afin de mettre en place des actions en faveur du développement de l’emploi en agriculture. Une nouveauté pour l’Anpe de Cournon chargée désormais d’en assurer l’expertise et dont la connaissance du milieu et des métiers se résumait à l’offre saisonnière (castration, vendanges, ramassage des bulbes…). En lien avec Agri emploi 63, l’agence a mis en place une série d’actions visant à promouvoir les métiers de l’agriculture : documentations spécifiques, informations sur les différents forums et salons, visites d’exploitations.Mais le plus innovant est la mise en place d’une évaluation en milieu de travail et la vérification des compétences, en lien avec Agri emploi 63. Cette procédure peut ensuite déboucher sur une formation pour le demandeur d’emploi. Pour Sylvie Guelon, « l’évaluation est nécessaire. Le monde agricole est encore une grande famille dans laquelle le chef d’exploitation est en rapport direct avec le salarié. Et son but, c’est de lui transmettre sa passion et ses savoir-faire. Si la personne est reconnue par l’évaluation, l’exploitant mettra alors d’autant plus de soin et de conviction à lui donner du temps pour lui apprendre le métier et le rendre autonome ». La présidente souligne par ailleurs que dans le cadre du service de remplacement, le salarié doit être capable de s’autogérer pour remplacer le chef d’exploitation, parfois dans l’urgence. « Pendant de longues années, la profession a fonctionné « en vase clos » sur la question de l’emploi, explique le représentant de la Frsea. Aujourd’hui, le partenariat initié avec les Anpe professionnalise l’embauche. Des actions d’accompagnement au service des salariés et des employeurs sont créées. Enfin, sur le plan légal, l’agriculture ne déroge pas au code du travail, y compris sur la règle des 35 heures pour laquelle ont été négociés des systèmes d’adaptation telle que l’annualisation du temps de travail ».
Tout semble donc en marche pour développer le secteur de l’emploi en agriculture ; un secteur dans lequel « l’envie et la passion restent les moteurs du métier» selon Sylvie Guelon et Viviane Chomette qui cumulent avec performance le statut de chef d’exploitation, de responsable professionnel, de mère de famille et de femme.
Autour de la table : Sylvie Guelon, présidente d’Agri Remplacement du Puy-de-Dôme, Viviane Chomette, présidente d’Agri em-ploi 63, Laurent Usse, chargé de mission FRSEA, Jean-Michel Sotton, délégué régional Apecita, Boris Surjon, directeur de l’Anpe de Cournon et sa collaboratrice, Maryline Charmasson ont constaté unanimement l’augmentation du volume de salariés en production agricole. « On va vers des exploitations plus grandes en taille, avec plus de place pour les salariés » indique le représentant de l’Apecita. « On se trouve également face à des agriculteurs proches de la retraite et qui, aujourd’hui, envisagent de plus en plus l’embauche d’un salarié pour mieux préparer la transmission de leur entreprise. 40% des exploitations vont être cédées d’ici à 2010» précise Laurent Usse.
Un constat qui a conduit la profession et l’Agence nationale pour l’emploi à sceller un partenariat innovant afin de mettre en place des actions en faveur du développement de l’emploi en agriculture. Une nouveauté pour l’Anpe de Cournon chargée désormais d’en assurer l’expertise et dont la connaissance du milieu et des métiers se résumait à l’offre saisonnière (castration, vendanges, ramassage des bulbes…). En lien avec Agri emploi 63, l’agence a mis en place une série d’actions visant à promouvoir les métiers de l’agriculture : documentations spécifiques, informations sur les différents forums et salons, visites d’exploitations.Mais le plus innovant est la mise en place d’une évaluation en milieu de travail et la vérification des compétences, en lien avec Agri emploi 63. Cette procédure peut ensuite déboucher sur une formation pour le demandeur d’emploi. Pour Sylvie Guelon, « l’évaluation est nécessaire. Le monde agricole est encore une grande famille dans laquelle le chef d’exploitation est en rapport direct avec le salarié. Et son but, c’est de lui transmettre sa passion et ses savoir-faire. Si la personne est reconnue par l’évaluation, l’exploitant mettra alors d’autant plus de soin et de conviction à lui donner du temps pour lui apprendre le métier et le rendre autonome ». La présidente souligne par ailleurs que dans le cadre du service de remplacement, le salarié doit être capable de s’autogérer pour remplacer le chef d’exploitation, parfois dans l’urgence. « Pendant de longues années, la profession a fonctionné « en vase clos » sur la question de l’emploi, explique le représentant de la Frsea. Aujourd’hui, le partenariat initié avec les Anpe professionnalise l’embauche. Des actions d’accompagnement au service des salariés et des employeurs sont créées. Enfin, sur le plan légal, l’agriculture ne déroge pas au code du travail, y compris sur la règle des 35 heures pour laquelle ont été négociés des systèmes d’adaptation telle que l’annualisation du temps de travail ».
Tout semble donc en marche pour développer le secteur de l’emploi en agriculture ; un secteur dans lequel « l’envie et la passion restent les moteurs du métier» selon Sylvie Guelon et Viviane Chomette qui cumulent avec performance le statut de chef d’exploitation, de responsable professionnel, de mère de famille et de femme.