3,2 millions d’euros en faveur du nouveau plan de chasse
Lors de son assemblée plénière, la Région Auvergne-Rhône-Alpes a adopté, ce mercredi 29 juin, son nouveau plan en faveur de la chasse. Il est doté de plus de 3,2 millions d’euros pour la période 2022-2024.
Le plan de chasse régional 2022-2024 a été dévoilé le mercredi 29 juin à l’assemblée plénière de la Région. Ce plan en faveur de la chasse a la volonté de donner des moyens aux fédérations de chasse pour qu’elles continuent à œuvrer à la connaissance de la biodiversité, au maintien des milieux naturels, à la mise en sécurité des chasses et à la valorisation du gibier. Ce nouveau plan de plus de 3,2 millions d’euros a été construit en étroite collaboration avec les fédérations départementales et régionale.
« L’objectif est de poursuivre le travail mené depuis 2016 tout en insistant particulièrement sur deux enjeux : associer encore plus les structures locales et mieux informer le grand public des actions menées par les chasseurs et de leurs résultats », indique la Région dans un communiqué.
Un plan, cinq priorités
Le nouveau plan s’ancre autour de cinq priorités. Mener un suivi de la population de nombreuses espèces, notamment du loup. Améliorer les milieux naturels et parer à la perte de la biodiversité (plantation de haies, réhabilitation d’habitats naturels…). Un volet amélioration de la sécurité, notamment par l’acquisition de postes de tir surélevés et de la prévention sur les collisions entre la faune sauvage et les véhicules. La gestion des locaux de chasse (collecte des déchets, rénovation des locaux…). Des actions seront aussi menées sur l’éducation et la communication auprès du grand public. En plus du plan de chasse, un projet phare de « valorisation de la chasse et de la nature » par département sera financé. Chaque fédération pourra bénéficier de 250 000 euros par la Région entre 2022 et 2024.
Des actions financées depuis 2016
Deux conventions de chasse avaient déjà été votées par la Région pour les périodes 2016-2018 et 2019-2021. Celles-ci ont permis de financer de nombreuses actions menées par les fédérations comme le suivi de l’évolution de plusieurs espèces (lynx, bécasse des bois, galliformes de montagne), la remise en état des milieux naturels, le développement d’applications de localisation des zones de chasse pour informer promeneurs et sportifs ou encore le financement d’équipements de découpe de gibiers et de collecte des déchets de chasse. Un investissement nécessaire, selon la Région, qui tient à rappeler que « la chasse est un écosystème dynamique composé de 3 000 emplois directs et plus de 70 000 emplois bénévoles dans notre région ».