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Ovinpiades
19 jeunes candidats à l'épreuve sur la ferme du lycée de Brioude-Bonnefont

C'est reparti pour la compétition entre élèves d'établissements agricoles autour du mouton. Le 1er décembre, les épreuves départementales de cette 18ème édition se déroulaient au lycée agricole de Brioude-Bonnefont.

Les compétences des 19 candidats ont pu être vérifiées au gré des 7 épreuves qui se sont tenues le 1er décembre sur la ferme du lycée de 
Bonnefont.
© HLP

Le 1er décembre, 19 jeunes entre 16 et 24 ans ont reproduit au mieux les gestes d'un éleveur ovin professionnel dans le cadre du concours annuel Les Ovinpiades des Jeunes Bergers organisé par la Fédération Départementale Ovine (FDO) et le lycée agricole de Brioude-Bonnefont qui met sa ferme et son élevage Bizet à disposition pour la bonne tenue des épreuves.

7 épreuves

Ce fut une journée bien chargée pour les élèves du lycée de Brioude-Bonnefont et de l'ISVT à Vals Près le Puy, qui devaient montrer toutes leurs compétences lors des 7 épreuves prévues par cette compétition. Après un quizz visant à vérifier les connaissances techniques relatives à la production ovine et les races ovines présentes sur le territoire français, les jeunes bergers en herbe ont attaqué les épreuves pratiques, en situation, sur les ovins du troupeau Bizet de la ferme diu Chariol. Faisons le tour de ces épreuves avec l'aide d'Angélique Sobozynski, enseignante en production animale à l'ISVT : "Le choix d'un bélier de qualité conduit les jeunes à apprécier l'animal, visuellement et à partir des papiers de l'animal et à justifier leur choix. Il doivent aussi procéder au parage des onglons en utilisant une cage de retournement ; sur cette épreuve, la vitesse et la précision du geste sont évaluées par les membres du jury (Ndlr : composés d'éleveurs, de techniciens des OP Apiv Auvergne et Copagno, et d'enseignants). Il s'agit aussi pour eux d'apprécier l'état de santé d'une brebis en vérifiant son état général, en prenant sa température, en observant ses dents, son œil, ses mamelles... Les autres épreuves consistent à manipuler et à évaluer l'état corporel de 3 animaux, à évaluer l'état d'engraissement d'agneaux de boucherie, à réaliser le tri des agnelles avec une lecture de boucles électroniques ; une épreuve sur laquelle la rapidité d'exécution est jugée, tout comme l'organisation et la manipulation du parc de tri. Enfin, les candidats participent à une dernière épreuve qui consiste à apprécier la qualité d'une laine (laines différentes selon les races, la propreté, les parasites...) supervisée par Christelle Jeannet de Séraphita, fibres et fil".  

Cette année, les jeunes lycéens ou en études supérieures (en BTS...) abordaient la compétition avec une certaine pression ; il faut dire que lors de la précédente édition, le titre de meilleur jeune berger de France a été remporté par Adrien Chambon, un étudiant en BTS à Bonnefont !  Pour Pierre Jamon, en classe de seconde Agro-équipement à Bonnefont, cette victoire "montre que c'est possible, que l'on peut y arriver et de notre côté, ça nous met la pression car on n'a pas envie de décevoir notre lycée". "On aimerait bien l'égaler mais on va faire au mieux pour réussir" ajoutera Léna Chevaleyre, en 1ère CGEA.

A l'issue des épreuves, le jury a désigné le palmarès sachant que les 8 premiers ou premières, les filles sont bien représentées dans ce concours, s'affronteront aux jeunes bergers du territoire d’Auvergne lors de la finale régionale Aura qui doit se tenir le 8 décembre au Lycée agricole du Bourbonnais (03). Souhaitons ensuite qu'un candidat de notre département montera jusqu'à Paris pour prendre part à la finale nationale organisée lors du Salon International de l'Agriculture en février 2023.

 

 

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