Aller au contenu principal

Webserie "Parlons rentabilité" : des repères pour améliorer sa marge en élevage

Dans un contexte économique perturbé, Weloveagri et Sanders lancent « Parlons Rentabilité » une web-série de 12 épisodes qui proposent des repères économiques et des leviers d’actions pour améliorer la rentabilité des exploitations de vaches laitières, vaches allaitantes, mouton ou chèvre. Les thématiques de cette série accompagnent les éleveurs dans le pilotage économique de leurs exploitations. Prix de revient des fourrages et de la ration, marge sur coût alimentaire, impact du renouvellement du cheptel, besoin d’EBE seront abordés en vidéo.

Toutes les deux semaines, retrouvez un nouvel épisode de "parlons rentabilité".
Tous les épisodes de notre webserie sont disponibles sur notre playlist.
 

Épisode 12 - En engraissement, quel est le meilleur critère pour suivre sa rentabilité ?

La rentabilité de l'engraissement, c'est la capacité à assurer une bonne marge d'engraissement par animal. Par exemple en engraissement de jeunes bovins, la marge varie entre 100 et 500€ par animal. La marge d'engraissement par animal s'obtient en faisant la différence entre le prix de vente par animal et la valeur du maigre, ainsi que son coût de finition.

Comment bien calculer sa marge d'engraissement ?

Au niveau des charges, le coût de l'animal maigre représente en moyenne 50 à 70 % du coût de production. Il varie selon la qualité génétique, la préparation des animaux et leur état sanitaire.

Le coût de finition quant à lui, représente en moyenne 20 à 30% du coût de production. C'est d'abord le coût lié à l'alimentation. Investir dans une relation de meilleure qualité réduit en général la durée d'engraissement, grâce à un meilleur GMQ. On ajoute à ces coûts d'alimentation tous les autres frais d'élevage, vétérinaire, eau, paille.

Côté produit, le prix de vente, c'est le poids de carcasse multiplié par le prix du kilo, qui dépend du circuit de commercialisation. Le prix de vente est notamment le reflet des performances animales.

Un bon niveau de marge résulte de l'adéquation entre la qualité des animaux au démarrage, un plan alimentaire assurant de bons GMQ et indices de consommation et la bonne valorisation des animaux.

Épisode 11 - En élevage laitier, comment bien calculer son besoin d’EBE ?

La rentabilité d’un élevage c’est la capacité à réaliser un Excédent Brut d’Exploitation ou « EBE » cohérent par rapport à sa situation.
L’EBE, c’est la différence entre les produits et les charges. Le besoin d’EBE peut varier de 50 000 à 100 000€ par Unité de Travail Humain.
Alors, comment bien calculer son besoin d’EBE ? Allez, on vous explique !

 

 

Épisode 10 - Est-ce rentable d’augmenter la croissance des broutards ?

La marge sur coût alimentaire en élevage allaitant naisseur varie de 800 à 1 000 € par broutard. Le poids des broutards à la vente est un critère important pour la marge et donc pour la rentabilité.
Mais est-ce rentable d’augmenter les croissances ? Allez, on vous explique !

 

Épisode 9 - Quel est l’impact économique de l’âge au vêlage des génisses laitières ?

En moyenne, l’âge au 1er vêlage est de 30 mois en France pour un coût global de 1 800€ par génisse. Mais il existe de gros écarts selon les élevages. Un écart de 3 mois au 1er vêlage représente au moins 150€ par génisse.
Mais qu’est-ce qui fait varier les coûts d’élevage d’une génisse ? Allez, on vous explique !

 

 

Épisode 8 - Comment bien calculer l’efficacité économique des rations des chèvres ?

Connaître le coût de sa ration est important. Mais il doit être raisonné avec le produit lait généré. Suivant les élevages, la marge sur coût alimentaire peut varier de 0€50 à 3€ par chèvre laitière.
Mais comment est calculée cette marge sur coût alimentaire ? Allez, on vous explique !

 

Épisode 7 - Comment savoir si une vache est rentable ?

Parmi les nombreux facteurs contribuant à la rentabilité de l’exploitation, la gestion des effectifs de vaches en lactation joue un rôle important. En effet, garder des vaches insuffisamment productives peut pénaliser le résultat économique de l’exploitation.
Mais comment calculer la rentabilité d’une vache ? Allez, on vous explique !

 

Épisode 6 - Pourquoi il est important de réduire les pertes sur l’ensilage ?

Parmi les nombreux facteurs contribuant à la rentabilité de l’exploitation, l’ensilage joue un rôle important. Les pertes d’ensilage constatées représentent 5 à 20 % de tonnage de matière sèche, soit 20 à 40€ par tonne de fourrage.
Mais d’où viennent ces pertes ? Allez, on vous explique !
 

Épisode 5 - En élevage allaitant, quel est l’impact économique de la productivité numérique ?

La productivité numérique est le critère de rentabilité n°1 en élevage allaitant. Elle peut entraîner des écarts de rentabilité de 10 000 € par an !
Mais c’est quoi exactement la productivité numérique ? Allez, on vous explique !

Épisode 4 - Comment bien calculer l’efficacité économique des rations vaches laitières ?

Le coût de sa ration doit être raisonné avec le produit lait généré. Suivant les élevages, la marge sur coût alimentaire peut varier de 3 à 10 € par vache laitière.

Le produit lait correspond au nombre de litres de lait commercialisé chaque jour, multiplié par son prix de vente.
Pour les coûts de ration, il faut compter l’ensemble des fourrages, des concentrés, des minéraux et des spécialités nutritionnelles.
En faisant la différence entre produit et coûts, on obtient la marge sur coût alimentaire en €.
S’il n’est pas possible de calculer en euros, on peut approcher l’efficacité alimentaire des rations. Il suffit de diviser le lait produit corrigé des taux TB et TP par l’ingestion des animaux.

 

Episode 3 - Comment bien calculer l’efficacité économique des rations d’engraissement ?

Le produit viande correspond au Gain Moyen Quotidien vif (GMQ vif) multiplié par le rendement et par le prix de vente de la viande.
Côté coûts de ration, il faut compter l’ensemble des fourrages, des concentrés, des minéraux et des spécialités nutritionnelles.
Le coût global de ration est égal à la quantité de chaque ingrédient multiplié par son prix d’achat ou son coût de production.En faisant la différence entre produit et coûts, on obtient la marge sur coût alimentaire en €.
C’est le critère de synthèse le plus simple et complet pour suivre sa rentabilité.

Pour une exploitation avec 100 jeunes bovins engraissés, gagner 0€50 par animal par jour de marge sur coût alimentaire, c’est un enjeu de 10 000 à 15 000 €/an.

 

Episode 2 - Quel est l’impact économique des effectifs de génisses laitières ?

En moyenne, le taux de renouvellement est de 35 % en France, même si l’on observe de gros écarts selon les élevages.

Les charges liées à l'élevage des génisses :

  • Logement : il faut prévoir au global, entre 200 et 500 € par génisse, soit l’investissement nécessaire pour sa présence en nurserie et en bâtiment l’hiver.
  • Alimentation : les coûts se situent entre 800 et 1 200€ par génisse, de la naissance au 1er vêlage. Ces coûts comprennent les quantités d’aliments d’allaitement (ou de lait entier), de la fibre, des fourrages et des concentrés.
  • Surfaces : les terres sont mobilisées pour le pâturage et la production de stocks de fourrages et ne sont pas disponibles pour une activité rémunératrice.

Prenons une exploitation de 65 vaches laitières sur la base de 1 800 € de coût par génisse élevée. Si son taux de renouvellement passe de 40 à 25 %, soit de 25 à 15 génisses élevées par an, cela représentera une économie de 18 000 €.

 

Episode 1 - Maïs, herbe : quel est le coût de production réel des fourrages ?

Les fourrages constituent 50 à 80% de la ration des ruminants. Connaître leur coût c’est connaitre le coût de l’alimentation de son troupeau.

Les coûts du fourrage comprennent :

  • Des coûts directs ou charges opérationnelles dont le coût du fourrage sur pied (semences, engrais, amendements, traitements…) ainsi que les frais de récolte
  • Des coûts indirects dans les charges de structure dont les coûts de mécanisation, les frais de distribution du fourrage et la main d’œuvre
  • Ces frais comptés à l’hectare sont ensuite ramenés à la tonne de matière sèche en divisant par le rendement.


Le coût d’un maïs ensilage en système conventionnel non irrigué revient ainsi à 1200 à 1700 euros à l’hectare, soit 120 à 200 euros la tonne de matière sèche. Dans le cas d’une prairie temporaire, le coût total est estimé entre 300 et 400 euros par hectare pour une prairie 100% pâturée et entre 1200 et 1500 euros par hectare avec plusieurs. Soit une tonne de matière sèche qui varie de 50 à 150 euros la tonne.

Afin d'identifier les leviers d’actions pour optimiser la rentabilité de votre exploitation, contactez Sanders : contact@sanders.fr
ou au 0 800 000 625

Les plus lus

La réalisatrice Louise Courvoisier devant des vaches
Vingt Dieux : « J’ai voulu représenter les enfants d’agriculteurs avec qui j’allais à l’école dans le Jura »

Présenté à Cannes, son premier long métrage Vingt Dieux (qui sort le 11 décembre en salles) a remporté le prix de la jeunesse…

Machine entretenant une haie en bordure de parcelle agricole
Haies : vers un crédit d’impôt de 4500 euros par exploitation agricole

Les sénateurs viennent d’adopter dans le cadre de la PLF 2025 un nouvel article instaurant un crédit d’impôt pour inciter les…

  Loup avançant dans l’herbe
Combien y’a-t-il de loups en France ? L’estimation de l’OFB contestée par les éleveurs

La dernière estimation du nombre de loups en France calculée par l’Office français de la biodiversité est jugée comme une…

 La préfète des Deux-Sèvres Emmanuelle Dubée reçoit dans son bureau Denis Mousseau, président de la FNSEA 79 et Antoine Madier, président des Jeunes agriculteurs 79.
Mobilisation agricole : dans les Deux-Sèvres, les agriculteurs obtiennent 7,5 millions d'euros d’allégements fiscaux

Reçus par la préfète des Deux-Sèvres, les deux syndicats majoritaires agricoles se félicitent d’avoir obtenu un allègement de…

      Jean-Marc Jancovici fondateur du Think tank le Shift project intervenant lors des Controverses de l’agriculture organisées par le groupe Réussir en février 2024.
Jean-Marc Jancovici : quel scénario pour l’agriculture à 2050 préconise le Shift project ?

Le Think tank fondé par Jean-Marc Jancovici présente un premier rapport sur l’agriculture avec des scénarios pour décarboner…

Signature de la fin des négociations entre l'UE et le Mercosur le 6 décembre à Montevideo en Uruguay par Ursula von der Leyen et les représentats du Mercosur.
Accord Mercosur : les réponses aux questions des agriculteurs après l’annonce d’Ursula von der Leyen ?

Après l’annonce de la finalisation de l’accord Mercosur, de nombreuses questions se posent pour le secteur agricole. L’accord…

Publicité