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Un accord UE-Chili défavorable à la volaille

L’UE et le Chili ont conclu le 9 décembre un accord-cadre modernisant un accord commercial global en vigueur depuis 2003.

Antonia Urrejola, ministre des Affaires étrangères du Chili et Valdis Dombrovskis, commissaire européen au Commerce, ravis de l'accord signé le 9 décembre à Bruxelles
Antonia Urrejola, ministre des Affaires étrangères du Chili et Valdis Dombrovskis, commissaire européen au Commerce, ravis de l'accord signé le 9 décembre à Bruxelles
© UE/Xavier Lejeune

L'accord bilatéral signé entre le Chili et l'Union européenne (UE) se traduit par une nette libéralisation des échanges, puisque 95 % des produits seront exemptés de droits de douane. L’UE accorderait un accès supplémentaire sous forme de contingents annuels à droits nuls.

La volaille est concernée avec + 18 000 tonnes à droit zéro et les œufs avec + 500 tonnes d’équivalent coquille. Selon l’interprofession française des volailles de chair (Anvol), l’accord « doublerait le quota des poulets importés depuis le Chili de 18 000 tonnes à près de 40 000 tonnes ».

L’Anvol exhorte le gouvernement à « ne pas ratifier » le texte qui doit obtenir l’aval des parlements nationaux de l’UE. Anvol affirme que le gouvernement français lui a « assuré à de multiples reprises se positionner contre un tel accord ».

L’interprofession rappelle qu’un audit de la DG Santé (Commission européenne) réalisé en 2020 a montré le Chili « n’est pas exemplaire d’un point de vue sanitaire ». L’inspection aurait « même conduit le Chili à l’auto-suspension de ses exportations ces deux dernières années ».

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