Les services vétérinaires appelés à contrôler les élevages avicoles
Trois procédures de contrôle surveillance dans les élevages avicoles ont été lancées cet été par la Direction générale de l’Alimentation du Ministère de l’agriculture.
La DGAL a diffusé cet été trois notes de service aux directions régionales et départementales en charge de la santé animale, concernant l’influenza aviaire, la biosécurité et le bien-être animal dans les élevages de volailles.
La première note concerne la recherche du passage de virus influenza aviaire, réalisée à la demande des instances européennes. D’ici la fin du mois de novembre, environ 880 élevages avicoles doivent être visités : 300 en canards à gaver, 80 en canard reproducteur, 80 en oie à gaver, tous en oie reproductrice, 60 en dinde de chair, 60 en dinde reproductrice, 60 en poules pondeuses en bâtiment, 60 en pondeuses plein air, 60 en poule reproductrice, 60 en gibier à plumes, tous en gibier palmipède. Sont exclus les poulets en plein air, les pintades, les cailles et les ratites.
La seconde note concerne le respect des règles de biosécurité dans des élevages à risque, c’est-à-dire : n’ayant pas été inspectés précédemment, n’ayant pas de suivi technique extérieur et pas d’audit de biosécurité connus, situés en zones humides, ne produisant pas directement pour un abattoir (volailles démarrées, repeuplement, vente en vif…), en multi-espèces, situés en zone de forte densité d’élevages ou proches d’abattoirs ou couvoirs. L’enquête doit être réalisée avant la fin du mois de décembre.
La troisième note concerne la présence d’aire de grattage et picotage dans les cages aménagées des poules pondeuses. Depuis 2002, les poules en cage doivent disposer d’une litière permettant le picotage et le grattage pour satisfaire un comportement naturel. Mais la solution du tapis en plastique (Astroturf) ne convenait pas aux éleveurs qui l’ont abandonné. En 2014, des études réalisées par l’Anses et l’Itavi ont conclu que deux matériaux pouvaient être utilisés : le bois brut non traité et le béton cellulaire. Or l’absence de ces matériaux est encore très fréquemment constatée, voire générale. Pour se conformer à la réglementation européenne, la DGAL engage ses services à relever cette non-conformité majeure. Elle se traduira par une mise en demeure à se mettre en conformité à la bande suivante et des sanctions administratives et/ou pénales pourront être prises.