Le dépistage de l’ influenza sur les palmipèdes prêts à gaver prolongé d’un an
Initialement prévue du 1er juin 2018 au 31 mai 2020, l’étude scientifique réalisée par l’Anses sur la circulation des virus de l'influenza aviaire faiblement pathogènes a été prolongée jusqu’au 31 mai 2021.
Initialement prévue du 1er juin 2018 au 31 mai 2020, l’étude scientifique réalisée par l’Anses sur la circulation des virus de l'influenza aviaire faiblement pathogènes a été prolongée jusqu’au 31 mai 2021.
Cette étude est conduite par l'Anses, en lien avec l'Ecole nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) et le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog). Elle a reçu l'aval de la Commission européenne.
Les éleveurs vont poursuivre, les prélèvements sur les canards destinés à quitter l'exploitation avant leur mise en gavage. En revanche, le nouvel arrêté paru au Journal officiel le 31 mai, adapte les conditions du dépistage des palmipèdes prêts à gaver. Le délai maximal avant déplacement passe de 10 à 13 jours (sauf en cas de passage en risque influenza modéré). Par contre, le délai de 3 semaines ne change pas pour les lots de moins de 800 palmipèdes transférés à moins de 80 km.
Faire des économies de frais d’analyses
La méthode de diagnostic suivra le nouveau protocole défini avec le laboratoire national de référence de l’Anses Ploufragan et les analyses seront réalisables dans les laboratoires vétérinaires agréés ou reconnus par le ministère de l’agriculture. Ce changement a été demandé par le Cifog, afin de réduire les frais du dépistage. « L’arrêt de l’accompagnement financier des frais d’analyse - pas moins de 1,2 million d’euros - nous a conduit à solliciter le ministère de l’agriculture et les partenaires scientifiques pour explorer des solutions de réduction des coûts » explique Marie Laborde du Cifog. La solution est de ne faire qu’un seul prélèvement par animal (contre deux avec la méthode officielle). En effet, les deux ans de suivi ont montré que le test reste suffisamment sensible si le nombre d’animaux à prélever (en l’occurrence 20) ne change pas. Le coût de dépistage sera donc divisé par deux pour les producteurs. Selon le contexte sanitaire, il pourrait être nécessaire de revenir au protocole initial.
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