La valse des étiquettes Bien-être
Chacun y va de son projet d’étiquette Bien-être animal (BEA) pour rassurer le consommateur. Que ce soient les instances publiques, les entreprises ou les ONG welfaristes. Carrefour et Super U viennent de rejoindre Casino qui en 2018 avait lancé le premier étiquetage BEA sur le poulet, avec des ONG (CIWF, Welfarm, LFDA) et des entreprises (FSO-volailles du Gers, LDC-Volailles de Loué). Il compte désormais cinq niveaux (A, B, C, D, E). À l’initiative de l’Allemagne, l’Europe veut proposer à un système européen d’étiquetage BEA « harmonisé et transparent ». Et cette année, la France lancera sa propre expérimentation sur l’étiquetage des modes d’élevages, mais les critères et maillons pris en compte restent flous (transport et abattage exclus ?).