Les conseils de producteurs d'œufs pour faciliter le travail en volière
Dans le cadre d'une enquête sur les conditions de travail en volière menée par la chambre d’agriculture de Bretagne, les producteurs d’œufs interrogés ont fait part de leurs solutions pour gagner en temps et en confort de travail.
Dans le cadre d'une enquête sur les conditions de travail en volière menée par la chambre d’agriculture de Bretagne, les producteurs d’œufs interrogés ont fait part de leurs solutions pour gagner en temps et en confort de travail.
Interrogés en 2022, 27 éleveurs de poules pondeuses bretons ont fait part de leurs retours d’expérience et des solutions qu’ils ont mis en œuvre pour faciliter leur travail en élevage de volière (voir tableau). Le fait de limiter la hauteur de la structure à deux niveaux, plutôt qu’à trois voire quatre, a été largement cité. « On voit mieux les poules, c’est plus clair et moins oppressant. Il est moins nécessaire de grimper pour atteindre les poules », estiment-ils.
Lire aussi :
Ils sont aussi nombreux à souligner l’importance d’avoir des couloirs suffisamment larges, c’est-à-dire d’au moins 1,60 à 2 mètres pour circuler facilement et permettre le passage de porte-outils, pour l’évacuation régulière des fientes. Un éleveur conseille d’automatiser le bâtiment au maximum (ventilation, purge des pipettes…). « Même si cela coûte cher, c’est indispensable. » Un autre suggère de prévoir un nombre de couloirs symétriques et en boucle et de bien réfléchir à la ventilation, point clé pour limiter les problèmes de fientes grasses.
Lire aussi : Manutention : un mini-tracteur bien utile pour travailler dans une volière
Plus globalement, les éleveurs conseillent de réfléchir aux conditions de travail dès la conception du projet de volière. « Il faut se faire accompagner et rencontrer des éleveurs équipés de systèmes variés pour choisir celui qui conviendra le mieux. » Plus technique, l’élevage en volière demande une très bonne maîtrise de l’alimentation, de la lumière et de la gestion de fientes. Être bien formé est essentiel. « Il faudrait pouvoir travailler en volière avant de s’installer. »