Volailles label rouge : Comment mieux occuper les bâtiments
Lorsque l’offre de poulets label rouge ne peut être résorbée par un accroissement de la demande ou par un élargissement du marché, il reste à réduire l’offre par un gel ponctuel des constructions ou par un plan de retrait.
Lorsque l’offre de poulets label rouge ne peut être résorbée par un accroissement de la demande ou par un élargissement du marché, il reste à réduire l’offre par un gel ponctuel des constructions ou par un plan de retrait.

L’adéquation de l’offre à la demande a été débattue en 2023 au niveau du Synalaf, avec l’étude de plusieurs scénarios. Selon nos informations, le parc français de poulaillers Label rouge de 400 m² serait d’environ 10 000 unités.
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Pour assurer la mise en place de 85 millions de têtes de poulets, il faudrait élever 2,15 lots par an et par bâtiment, en ne produisant que du poulet Label rouge. Pour atteindre 3 lots par an, qui est l’objectif d’occupation annuelle, il faudrait arrêter 29 % du parc.
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Avec 95 millions de poulets mis en place, le surplus de surfaces atteindrait 25 % si chaque poulailler accueillait 3,2 lots par an.
Un tel scénario pourrait se produire si la baisse des achats de poulets entiers se poursuivait.

Pour occuper les bâtiments inoccupés, une alternative consisterait à faire d’autres productions non-label et non concurrentes du label rouge : poulet plein air destiné à l’exportation (Free range), poulet différencié claustré (ECC/BCC), dinde, canard, pintade, voire poulet standard. Certaines organisations s’y sont mises plus ou moins récemment.
