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137 000 tonnes de filets de poulet ukrainien importables sans droits

La prolongation des mesures commerciales autonomes pour l’Ukraine a finalement été largement validée par les eurodéputés le 23 avril, après des semaines de négociations entre la Commission, le Parlement et le Conseil européens.

Bureaux de MHP à Kiev. L'accord avec l'UE profitera surtout aux actionnaires de MHP et peu au peuple ukrainien.
Bureaux de MHP à Kiev. L'accord avec l'UE profitera surtout aux actionnaires de MHP et peu au peuple ukrainien.
© P. Le Douarin

Le mécanisme de « frein d’urgence » automatique validé dans le cadre de la prolongation des mesures commerciales autonomes pour l’Ukraine concerne la volaille, les œufs, le sucre, l’avoine, le gruau, le maïs et le miel. En volaille, les quantités seront plafonnées à 191 000 tonnes d’équivalent carcasse (137 000 tonnes nettes).

Lire aussi : Comment le système ukrainien des méga-fermes s'introduit en Europe

Ces importations sont passées d’un quota de 90 000 tonnes nettes avant-guerre à 174 000 tonnes nettes en 2023 (243 000 tonnes d’équivalent carcasse). Ce volume sera probablement renégocié à la hausse pour l’après mai 2025, en prévision de la future entrée de l’Ukraine dans l’Union Européenne. Ce qui augure de négociations tendues et crispantes pour le secteur avicole européen. Par ailleurs, le blé tendre et l’orge n’ont pas été pris en compte.

Lire aussi : L'UE débouché prioritaire du poulet ukrainien

Pour répondre aux préoccupations du secteur céréalier, la Commission européenne s’engage à accorder « une attention particulière » au suivi de ces importations, tout en rappelant qu’elle dispose de la possibilité de mettre en place des licences d’importation en cas de menace pour les producteurs l’UE.

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