bordeaux
Repli des exportations en Chine
L’interprofession bordelaise (CIVB) a fait le point sur la commercialisation de ses vins, lors de sa conférence de presse du 15 octobre dernier, et a mis en exergue quatre faits marquants sur la période d’un an (clôturée à fin juillet 2018). Deux d’entre eux concernent le grand export avec le ralentissement (-11 %) des volumes expédiés en Chine et à l’inverse la poursuite d’une croissance soutenue des ventes vers les États-Unis (+ 4 % en volume et +22 % en valeur). "La Chine reste néanmoins le premier marché sur le grand export avec 73 millions de bouteilles vendues, tandis que les États Unis atteignent le deuxième rang avec 27 millions de bouteilles, précise le CIVB. Sur le marché chinois, le repli s’explique à la fois par une position concurrentielle moins favorable vis-à-vis des vins d’autres pays producteurs, mais aussi par l’extrême sensibilité du marché chinois face au ralentissement de son économie."
Érosion en grandes surfaces
Quant à la dynamique du marché américain, elle témoigne d’un vrai attrait pour les vins français et plus précisément de Bordeaux, pour le millésime 2016. Le troisième fait marquant concerne la progression du chiffre d’affaires sur les trois premiers marchés historiques que sont la Belgique (-1 % en volume mais +18 % en valeur), le Royaume-Uni (+11 % en valeur) et l’Allemagne (+8 % en valeur). Dernier point souligné, la baisse sur le marché français de 5 % des volumes et de 1 % en valeur pour la commercialisation en grandes surfaces. Ce marché qui s’établit à 155 millions de bouteilles sur les douze mois étudiés est en baisse pour l’ensemble des vins d’AOC (- 4 % des volumes). En outre, pour Bordeaux cette érosion s’explique aussi par la très faible récolte 2017 et par une stratégie de retrait du segment d’entrée de gamme.